Après plusieurs heures de confusion, la situation à Libreville semble avoir beaucoup évolué vers une reprise de contrôle par les forces loyalistes. Le porte-parole du gouvernement, Guy Bertrand Mapangou, qui minimise cette tentative de Coup d’Etat parle des putschistes comme étant des inconnus qui ont «juste déjoué la vigilance» des services de sécurité en s’emparant brièvement des locaux de la radio nationale d’où ils ont été délogés par un commando du GIGN et mis aux arrêts.
Qualifiés de «brebis galeuses » par le porte-parole du gouvernement, les putschistes auraient agi sans aucun appui politique ou logistique, un «feu de paille » selon la terminologie officielle. 4 d’entre eux ont été arrêtés alors qu’un 5e est toujours en fuite.
L’officier putschiste serait un «inconnu dont le songe a mal tourné » alors que le gouvernement en place travaillerait normalement et «la population vaque à ses occupations » selon les termes de Guy Bertrand Mapangou qui assure que le président Ali Bongo, toujours en convalescence au Maroc suite à un AVC, sera de retour dans le pays dans «quelques semaines (...) ou mois... ».
L'union africaine condamne fermement la tentative de coup d’Etat intervenue ce matin au #Gabon. Je réaffirme le rejet par l’UA de tout changement anticonstitutionnel .
— Moussa Faki Mahamat (@AUC_MoussaFaki) January 7, 2019
Dans la matinée, l’Union africaine, par la voix de Moussa Faki Mahamat, avait condamné cette tentative de coup d’Etat.