Le ministère de l’intérieur et de la décentralisation mauritanien a donné mardi un véritable coup de balai au sein du paysage partisan du pays en interdisant pas moins de 76 formations politiques sur les 105 que compte le pays en vertu de la loi du 18 juillet 2018, pour leur incapacité à participer à deux scrutins successifs ou leur incapacité à obtenir 1% lors des élections auxquelles ils ont participé, Désormais on ne compte que 29 partis, rapportent les médias mauritaniens.
C'est un véritable séisme politique qu'a connu aujourd'hui la Mauritanie, suite à la publication d'un arrêté du ministre de l'intérieur, Ahmedou Ould Abdalla. Lequel stipule que « sont dissous de plein droit les partis politiques ayant présenté des candidats aux élections municipales de 2013 et 2018 et qui ont obtenu moins de 1% des suffrages exprimés au premier tour de ces élections ou qui se sont abstenus de participer à ces deux consultations ».
La majorité des partis rescapés appartiennent à la mouvance présidentielle et une dizaine représentant l’opposition.
Cette cure d’amaigrissement intervient à quelques mois des élections présidentielles prévues cette année mais dont la date n’a pas encore été fixée.