Le Polisario agonise. Son parrain et son hébergeur, l’Algérie, est trop occupé par la révolution populaire qui menace la pérennité du régime. L’Espagne, son ancien soutien, est plongé dans une crise politique chronique et tétanisé par le risque migratoire africain. Les régions de Laâyoune-Sakia El Hamra et Dakhla-Oued Eddahab n’ont jamais été aussi intégré à l’économie internationale. Les femmes et les hommes sahraouis n’ont jamais été aussi libres de piloter et d’investir leur territoire. La misère de Tindouf, documenté par la dernière enquête de Médi1TV, contraste avec la prospérité des provinces du Sud du Maroc. Et dans un dernier souffle, le mouvement séparatiste s’acharne à vouloir déployer un dispositif de propagande contre le Maroc. Ce qui ne va pas sans nous rappeler la célèbre dernière parole d’Oscar Wilde, qui en prenant connaissance de la note d'honoraires salée de son médecin, s’est exclamé : « Docteur, je meurs au-dessus de mes moyens ! ».
Le polisario ainsi que le peuple sahraoui séquestré dans les camps de Tindouf, subissent de plein fouet le contrecoup de la situation explosive en Algérie. Le régime Bouteflika/Gaid Salah en fin de vie, menace la survie du mouvement séparatiste. Agonisant, le polisario cherche à déployer un dispositif digital de propagande contre le Maroc, à la veille du vote d’une nouvelle résolution du Conseil de sécurité sur le Sahara, prévu le 30 avril, et suite aux informations de l'annulation du mécanisme de surveillance des droits de l’Homme au Sahara que certains lobbies à Washington ont glissé dans le projet de résolution.
De Tindouf à Laâyoune, l’enquête coup de grâce de Medi1TV
Les caméras marocaines au coeur des camps de Tindouf a été un coup dur porté à l'embargo médiatique imposé par le polisario. Medi1TV a réussi en collaboration avec une journaliste espagnole, qui n’avait jamais jusqu'alors mis les pieds au Sahara, de filmer les conditions inhumaines dans lesquelles survivent des milliers de sahraouis, privés de leurs droits les plus élémentaires, à savoir la liberté de circuler, la liberté d’expression, l'éducation, la santé et la protection contre la violence.
En riposte à ce documentaire largement relayé par les médias, les acolytes de Brahim Ghali se sont précipités à tourner une vidéo quelque part dans le désert et projètent de la diffuser ce samedi à l’université américaine, Berkley, à 17h heure de San Francisco. C’est encore une fois, Amy Goodman, une journaliste à la solde du lobby algéro-polisarien, qui s’occupera du service après-vente.
Une fuite en avant vers l’abime
« L’Occident, les Etats-Unis et l'Europe, ne veulent pas d'un Etat séparant géographiquement le Maroc et la Mauritanie, et tout ce que vous entendrez de différent est complètement faux». Ceci n’est pas une déclaration d’un responsable marocain mais bel est bien du président mauritanien, Mohamed Ould Abdelaziz. Une déclaration d'un chef d'Etat impliqué dans le dossier du Sahara qui tombe comme un couperet et réduit à néant tout le rêve séparatiste du polisario. Ce dernier réalise-t-il enfin qu’il a engagé des milliers de femmes et d'enfants du peuple sahraoui et sur des décennies, dans une grande machination qui a empoissonné les relations entre les pays d’Afrique du Nord, tout en les isolant du reste du continent, enterrant toute ambition de prospérité des populations de la région.
L’exceptionnelle dynamique des régions du sud du Maroc, qui vise à déployer sur le terrain la régionalisation avancée, à transformer les vastes étendues désertiques en grands projets et à se connecter au reste du continent, viendra tôt ou tard au bout de ce qui reste des idées séparatistes.