Décidément, l'année 2019 s'achève avec son lot de tristes nouvelles pour la presse nationale. Au lendemain de l'arrestation du journaliste Omar Radi, l'emblématique directeur de l'hebdomadaire Al-Ousboue Assahafi, le doyen de la presse nationale, Mustapha Alaoui, est mort ce samedi matin à Rabat.
L'unique et l'inimitable journaliste et historien, Mustapha Alaoui, s'en est allé ce samedi matin à Rabat, entouré de ses proches.
Connu pour son franc parlé, Mustapha Alaoui, est sans aucun doute l'éditorialiste le plus lu au Maroc. Sa rubrique «Hakika Da'iaa» ( Vérité Perdue) est arrachée chaque jeudi par des milliers de lecteurs fidèles et assidus.
Né à Fès, Mustapha Alaoui sera le premier marocain détenteur d'une bourse française de journalisme et le premier journaliste accrédité après l'indépendance du Maroc. En 1965 il fonde Al Ousboue après l'interdiction de son autre journal Al Kawaliss.
Mustapha Alaoui publie plusieurs livres dont le «Le journaliste et les trois rois» dans lequel il brosse un tableau des rapports de la presse avec la politique dans l’histoire contemporaine du Maroc.
«Il a tout vu, tout entendu -de quoi épuiser en principe sa capacité d'étonnement et nourrir bien du scepticisme à l'égard des hommes et des acteurs qui occupent, hier comme aujourd'hui, le champ politique et autre. Pourtant, il n'est ni désabusé, ni démobilisé.» avait écrit Mustapha Sehimi dans un des portraits les plus complet sur le défunt.
La rédaction de le1.ma présente ses sincères condoléances et ses sentiments les plus attristés à la famille du défunt, à son fils, notre confrère, Hassan Alaoui, ainsi qu’à tous ses proches et amis, auxquels nous exprimons toute notre compassion.
Puisse Dieu avoir le défunt en Sa sainte miséricorde.
إنَّا لله وإنا اليه راجعون.
إنا لله وإنا اليه راجعون تغمد الله الفقيد برحمته الواسعة اللهم ثبته عند السؤال وارزق اهله و عائلته وجميع اصدقائه ومحبيه الصبر والسلوان.