La justice a décidé d'accorder la liberté provisoire au journaliste et militant Omar Radi, placé en détention la semaine dernière pour avoir critiqué sur Twitter une décision de justice, a indiqué mardi son avocat.
Omar Radi, 33 ans, «comparaîtra le 2 janvier en état de liberté», a dit à l'AFP Me Omar Benjelloun, confirmant des informations de presse.
L'avocat n'a pas été en mesure de dire quand exactement le journaliste serait relâché.
Omar Radi a été arrêté jeudi pour un tweet publié en avril dans lequel il fustigeait le verdict d'un magistrat contre des membres du «Hirak» du Rif, condamnés à des peines allant jusqu'à 20 ans de prison.
«Ni oubli, ni pardon avec ces fonctionnaires sans dignité!», avait-il écrit, qualifiant le juge de «bourreau».
Son procès a débuté le jour même de son arrestation, et l'affaire a suscité une vague d'indignation dans le royaume, où des centaines de personnes ont manifesté samedi pour appeler à sa libération et à l'abandon des charges.
Avec AFP