James Mattis pressenti pour le poste de ministre de la Défense

Le général James Mattis est pressenti pour occuper les fonctions de ministre de la Défense US dans le futur gouvernement de Donald Trump.

Mattis, un 'héros de guerre' selon les critères du Pentagone, a dirigé pendant deux ans le Commandement central des Etats-Unis (CENTCOM) pendant le mandat du président Barack Obama, entre août 2010 et mars 2013, un poste qui détient l’autorité de commandement sur toutes les forces américaines au Moyen Orient.

Pour Mattis, l'accord sur le nucléaire iranien est imparfait

L'ancien commandant du Commandement central (CENTCOM) était un fervent critique du président Obama et ses efforts pour parvenir à un rapprochement avec le régime iranien, en disant que le président était «à peu près absent» dans l'élaboration de l'accord sur le nucléaire iranien de 2015.

Il a décrit l’accord entre Washington et Téhéran comme un accord « imparfait » qui n’empêche pas les efforts de Téhéran de devenir une puissance nucléaire, mais qui les reporte à plus tard :

« il ne s’agit pas d’un traité d’amitié. C’est un accord de contrôle des armes qui n’est pas à la hauteur. »

Le général Mattis avait également déclaré que « L’Iran ne le respectera pas… c’est l’impression que vous avez lorsque vous lisez » les termes de l’accord sur le nucléaire et que le régime iranien n’est « pas un État nation, mais une cause révolutionnaire qui ne cherche que le chaos. »

Pour Mattis les colonies sont susceptibles de transformer Israël en un état d’apartheid

Par ailleurs, en juillet 2013, peu après avoir quitté la direction du CENTCOM, Mattis avait déclaré que la situation actuelle en Israël était « insoutenable » et que les implantations faisaient obstacle à la possibilité d’une solution à deux états entre Israéliens et Palestiniens

« J’ai payé un prix en sécurité militaire tous les jours en tant que commandant du CENTCOM, parce que les Américains sont perçus comme ayant un parti-pris pour leur soutien à Israël, a-t-il déclaré, et que les modérés, tous les arabes modérés qui veulent être avec nous, ne peuvent pas soutenir publiquement un peuple qui ne respecte pas les Arabes palestiniens. » Ces remarques semblent opposées à la position de Trump décrite par ses conseillers sur Israël.

 

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