Les Etats membres du G20 et du Club de Paris doivent commencer à réfléchir à ce qui viendra une fois la suspension du service de la dette des pays pauvres terminée, a estimé mercredi le ministre français de l’Economie, des Finances et de la Relance, lors d’une téléconférence sur le sujet.
Les deux instances se sont entendues en avril pour geler le service de la dette des 77 pays les plus pauvres du 1er mai à la fin de l’année pour les aider à faire face à la crise du coronavirus.
«Nous devons commencer à penser à ce qui va suivre. Nous devrons prendre des décisions fin 2020», a déclaré Bruno Le Maire.
«Nous pourrions décider de prolonger l’initiative de quelques mois ou d’entamer une nouvelle phase qui pourrait impliquer une restructuration plus profonde de la dette de certains pays au cas par cas et dans un cadre multilatéral», a-t-il poursuivi.
«Le #COVID19 ne doit pas ralentir la croissance des pays émergents ! Nous travaillons avec 40 pays à des solutions concrètes pour surmonter cette crise. Dès le début de la pandémie, la France s’est engagée à étudier les réponses économiques à apporter», a par la suite ajouté le ministre sur Twitter.