Wall Street accuse le coup de l’accélération de la deuxième vague

La Bourse de New York recule en début de séance lundi, comme les places boursières européennes, l’accélération de la deuxième vague de la pandémie de coronavirus des deux côtés de l’Atlantique décourageant les acheteurs, déjà incités à la prudence par l’approche des élections américaines.

Reuters

Quelques minutes après le début des échanges, l’indice Dow Jones perd 428,12 points, soit 1,51%, à 27.907,45, le Standard & Poor’s 500, plus large, recule de 1,01% à 3.430,46 et le Nasdaq Composite cède 0,4% à 11.502,47.

Le nombre des nouveaux cas d’infection par le coronavirus aux Etats-Unis a atteint des niveaux sans précédents ces deux derniers jours et la ville d’El Paso, au Texas, a décidé d’un confinement de deux semaines, tandis qu’en Europe, les mesures de restriction de la circulation et de l’activité économique dans certains secteurs continuent de se multiplier.

Parmi les valeurs les plus sensibles à l’évolution de la crise sanitaire, la compagnie aérienne American Airlines chute de 7,09%.

Les compagnies pétrolières Chevron et Exxon Mobil abandonnent respectivement 2,46% et 4,29% avec le repli marqué des cours du brut, plombés par les inquiétudes pour la demande.

C’est dans ce contexte que les prétendants à la Maison blanche entament la dernière ligne droite de la campagne avant l’élection du 3 novembre, un contexte peu favorable à la prise de risque à Wall Street.

A la hausse, Fiat Chrysler Automobiles prend 2,38% après les informations de Reuters selon lesquelles l’Union européenne s’apprête à donner son feu vert au projet de rapprochement entre le groupe automobile et PSA.

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