Le président russe Vladimir Poutine présenterait des symptômes de la maladie de Parkinson et pourrait quitter ses fonctions, ont rapporté vendredi plusieurs médias britanniques citant des sources basées à Moscou.
Le quotidien The Sun qui s'est approprié l'exclusivité de l'information, a écrit dans son édition du vendredi que d'après des images récentes, le leader russe, âgé de 68 ans, présentait des symptômes de la maladie de Parkinson et semblait souffrant, s'agrippant à l'accoudoir d'une chaise.
The Sun a rapporté la déclaration d'un politologue de Moscou, Valery Solovei :« la petite amie de l'homme fort russe, Alina Kabaeva, âgée de 37 ans, et ses deux filles le poussaient à quitter ses fonctions.»
«Il y a une famille, elle a une grande influence sur lui. Il a l'intention de rendre publics ses projets de quitter le pouvoir en janvier », a ajouté le professeur russe au média.
L'attention aurait également été portée sur un verre posé à ses côtés qui, selon des analystes cités par le Sun, était rempli d'analgésiques.
Démenti du Kremlin
En réaction à cette publication, le porte-parole du Kremlin et chef de cabinet adjoint, Dmitri Peskov, a insisté auprès de la presse britannique sur le fait que Poutine était en «excellente santé» et a rejeté les allégations qu'il les a qualifié de «complètement absurdes».
Lorsqu'on lui a demandé si Poutine prévoyait de démissionner dans un proche avenir comme l'avait suggéré Solovei, Peskov a répondu «non» en ajoutant: «Tout va bien pour le président».
Les allégations des médias britanniques interviennent au moment où Vladimir Poutine espère étendre dans le cadre de sa réforme constitutionnelle, une loi sur l'immunité actuellement en vigueur en Russie, qui interdit les poursuites contre un président pendant la période de son mandat.
Un texte présenté jeudi permettrait de prolonger ce privilège «au-delà du terme du pouvoir présidentiel», qui ferait de lui un sénateur à vie et lui garantirait une immunité à vie après son mandat.
Parkinson, une rumeur qui persiste depuis 2008
Selon un rapport du Pentagone rédigé en 2008 par des experts et rendu public en 2015, Vladimir Poutine serait atteint syndrome d’Asperger, un trouble du spectre autistique, et pas du Parkinson comme le pensait le département américain.
Le rapport révélé dans « USA Today » qui se fonde sur l’analyse des expressions et du mouvement du visage au moyen d’images vidéo a décelé de l'hypersensibilité, une forte dépendance au combat, des réactions froides, un regard fixe, un contrôle maximum en toute situation.
Il souligne également les difficultés du chef d’État russe dans ses relations sociales avec autrui .
« Ce sérieux problème a été identifié par les neurologues comme le syndrome d’Asperger, une forme d’autisme qui affecte toutes les décisions », affirmait Brenda Connors, Office of Net Assessment, du think tank interne du Pentagone.
La même année le British Medical Journal (BMJ) a mené une autre étude pour expliquer la démarche singulière de Vladimir Poutine -bras gauche ballant et bras droit presque immobile.
La revue médicale britannique qui a fait appel à une équipe de neurologues du Portugal, d’Italie et des Pays-Bas, spécialistes des troubles du mouvement, va exclure l'hypothèse du Parkinson et donnerait une autre explication : le cas Poutine serait dû aux entraînements intensifs suivis au KGB.