La France est prête à entamer dès dimanche la campagne de vaccination contre le COVID-19, a déclaré lundi le gouvernement, alors que l’Agence européenne des médicaments (EMA) doit rendre sa décision sur l’utilisation du vaccin de Pfizer-BioNTech.
Avec Reuters
«Nous attendons pour aujourd’hui l’avis de l’EMA sur le premier vaccin. La Haute autorité de santé rendra ensuite un avis dans les tout prochains jours et nous pourrons enclencher la campagne de vaccination en France avec une coordination européenne à la fin de cette semaine», a déclaré le porte-parole du gouvernement Gabriel Attal lors du compte rendu du conseil des ministres. L’avis de la Haute autorité est attendu le 24 ou 25 décembre, indique-t-on de source gouvernementale.
«Dimanche, nous commencerons à vacciner en France. Les plus vulnérables d’entre nous d’abord, après examen médical, information et recueil du consentement. Un démarrage en douceur, soucieux de la sécurité de tous et respectueux de nos engagements éthiques», a précisé sur Twitter le ministre de la Santé, Olivier Véran.
La «chaîne logistique (…) a été mise en place et (…) est opérationnelle pour démarrer dès la fin de cette semaine la vaccination», a ajouté Gabriel Attal.
La première phase de la campagne, qui débutera fin décembre, concernera un million de personnes et se poursuivra courant janvier et probablement début février en raison du délai de trois semaines nécessaire entre l’administration des deux doses du vaccin, a-t-il rappelé.
S’agissant du recueil du consentement auprès des personnes ciblées lors de cette première phase, un guide sera distribué d’ici mercredi dans les Ehpad (établissements d’hébergement pour personnes âgées dépendantes). «Ce recueil s’appuiera sur le médecin traitant ou sur le médecin coordinateur en Ehpad», a encore indiqué Gabriel Attal.