En réponse à l'embargo médiatique imposé par Donald Trump aux salariés de l'Agence de protection de l'environnement ainsi que l'obligation d'une validation préalable par son cabinet de toute étude scientifique avant sa diffusion, plusieurs organismes publics scientifiques se sont donnés le mot pour créer sur Twitter des comptes "alternatifs et rebelles" et ont lancé le hashtag #ResistTrump.
Since @realDonaldTrump is forcing a gag order on @EPA, we're going to make sure the core values of the EPA are protected.
— U.S. EPA - Ungagged (@ungaggedEPA) January 24, 2017
BREAKING: Trump bans EPA employees from providing updates on social media or to reporters, bars awarding new contracts or grants.
— The Associated Press (@AP) January 24, 2017
Les parcs nationaux américains entrent également en résistance contre Trump
Donald Trump a également fait réagir le parc national des Badlands, dans le Dakota du Sud. En effet, après avoir remis sur les rails, mardi 24 janvier, un projet de gigantesque oléoduc reliant le Canada aux Etats-Unis, que Barack Obama l'avait bloqué au nom de la protection du climat, et relancer un autre chantier potentiellement explosif : le pipeline Dakota Access. Puis après avoir signé un décret présidentiel ordonnant au département américain de l'Agriculture d'arrêter de communiquer sur ses recherches, un ancien employé du parc national a décidé de publier sur Twitter plusieurs données sur le sujet.
The National Parks were disobeying Trump's gag order and tweeting out climate change facts! Tweets are being deleted! #ResistTrump! pic.twitter.com/7IOzK1brDV
— Anonymous (@YourAnonNews) January 24, 2017
🇺🇸 Pour résister à la censure menée par #Trump, les organismes scientifiques créer des comptes "alternatifs et rebelles" pic.twitter.com/U2myi751Yh
— B3infos (@B3infos) January 25, 2017
#ScienceMarch #WomensMarch #ResistTrump If you want to get active, search for INDIVISIBLE for a group near you.https://t.co/5VBV4G74SX
— Stefan Edward Jones (@StefanEJones) January 25, 2017