Le député français M’Jid El Guerrab a démissioné aujourd’hui de son mandat législatif après avoir été visé par une enquête criminelle suite à son agression physique sur un adversaire politique ayant entraîné de sérieuses blessures à ce dernier lequel a été admis en soins intensifs et subi une intervention chirurgicale.
Le député La République en Marche, qui a attaqué le socialiste Boris Faure avec un casque moto et mis en examen pour violences aggravées après 48 heures passées en garde à vue, a décidé de quitter la formation macroniste afin, dit-il, «de ne pas entraver le travail de la majorité parlementaire».
M’Jid El Guerrab, âgé de 34 ans et soutenu par plusieurs milieux politiques au Maroc, a été élu en juin dernier député des Français de l’étranger pour le compte de La République en Marche, parti de la majorité présidentielle d’Emmanuel Macron.
Le député démissionnaire a déclaré aux enquêteurs que Boris Faure l’aurait provoqué en proférant à son égard des insultes racistes mettant en avant ses origines nord-africaines.
La classe politique française, dans sa diversité, a largement condamné cette agression physique. Le ministre de l’Intérieur, Gérard Collomb, avait hier vivement condamné cette agression en qualifiant l'attitude du député de la majorité d’«inacceptable», appelant El Guerrab à la démission.
Gérard Collomb est le premier membre du gouvernement français à avoir pris clairement position sur cette affaire d’agression. Hier, lundi, le ministre de l'Intérieur Gérard Collomb avait conseillé au député LREM, de démissionner de son mandat de député. «C'est inacceptable de pouvoir commettre des violences alors qu'on est représentant de la Nation et qu'on doit être un modèle pour tous. Ça serait mieux pour lui» qu'il démissionne a-t-il martelé.
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