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Écoutez Joe Biden déclarer : « Je suis la première femme noire à servir avec un président noir »

Les doutes sur la capacité de Joe Biden à gouverner se renforcent chaque jour. Ni le camp présidentiel, ni les médias pro-démocrates ne peuvent plus feindre l'ignorance, notamment après son débat désastreux avec Donald Trump. Le jeudi 4 juillet, lors des célébrations du Jour de l'Indépendance, Joe Biden a de nouveau révélé l'état préoccupant de ses facultés cognitives déclinantes. Il a ainsi commis une nouvelle gaffe en affirmant être « fier » d'être la « première femme noire à servir avec un président noir ».

Lors d'une interview avec la station de radio Wurd à Philadelphie. Joe Biden a confondu sa propre vice-présidente, Kamala Harris, avec lui-même en disant : « En passant, je suis fier d'être, comme je l'ai dit, le premier vice-président, première femme noire… à servir avec un président noir. » Il faisait ainsi référence à son mandat de vice-président sous Barack Obama.

Barack Obama et Kamala Harris ont tous deux marqué l'histoire lors de leurs élections en 2008 et 2020, respectivement. Obama est devenu le premier président noir des États-Unis, tandis que Harris est la première femme noire vice-présidente.

Plus tôt dans l'interview, M. Biden avait correctement mentionné la nomination de Mme Harris et celle de la juge Ketanji Brown Jackson, première femme noire à siéger à la Cour suprême.

Ces erreurs augmentent la pression sur Joe Biden pour qu'il envisage de se retirer de la course présidentielle. De plus en plus de démocrates s'inquiètent de sa capacité à battre Trump en novembre. Les défenseurs de M. Biden rappellent qu'il a toujours eu tendance à confondre les mots. Cependant, lors de son débat de 90 minutes la semaine dernière, il est souvent apparu désorienté.

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Bien qu'il ait reconnu à ses partisans qu'il ne s'exprime plus aussi « couramment » qu'auparavant, les questions sur sa capacité à servir un autre mandat de quatre ans se multiplient. Les sondages montrent une chute significative du soutien public pour M. Biden, au point d'être dépassée par sa peu-populaire vice-présidente Kamala Harris tandis.

Mercredi, M. Biden s'est adressé aux gouverneurs démocrates, affirmant qu'il était capable de battre Trump et sollicitant leur soutien. Cependant, le New York Times a rapporté qu'il leur avait aussi confié qu'il avait besoin de plus de sommeil et de moins d'heures de travail, recommandant de ne pas organiser d'événements après 20 heures.

Alors qu'une minorité de démocrates élus ont appelé M. Biden à se retirer, la majorité reste en attente de sondages plus détaillés des États clés avant de se prononcer publiquement.

La couverture choc de The Economist : «No way to run a country»

Dans son dernier numéro publié le 4 juillet 2024, The Economist a consacré sa couverture à Joe Biden et son incapacité à gouverner le pays. L'hebdomadaire britannique estime que Joe Biden doit se retirer de la course présidentielle.

Le journal soutient que bien que Biden ait des accomplissements à son actif, son déclin mental et son refus, soutenu par son entourage, de reconnaître ses limites rendent sa candidature problématique. Le maintien de sa campagne repose sur un mensonge, ce qui nuit à la crédibilité du parti démocrate et de la démocratie américaine.

Après le débat désastreux avec Donald Trump, où Biden a semblé confus et incapable de formuler des arguments convaincants, sa femme a tenté de masquer ses faiblesses, ce qui a exacerbé le mécontentement des électeurs. Les sondages montrent que Biden perd du terrain dans des États clés, ce qui pourrait mettre la Maison-Blanche à portée de Trump.

The Economist appelle les démocrates à pousser Biden à se retirer et à choisir un nouveau candidat pour renouveler la politique américaine. Ils estiment qu'un nouveau candidat, même Kamala Harris, aurait de meilleures chances contre Trump, en particulier en évitant les accusations d'inflation et d'immigration mal gérée. La conclusion est que l'Amérique mérite un choix meilleur que celui entre Biden et Trump, et que le retrait de Biden serait un acte de renouveau politique salutaire.

Le New York Times et son éditorialiste Thomas L. Friedman ont crevé l'abcès

La première grande voix a réagir publiquement aux déficiences de Joe Biden est son ami proche, le chroniqueur du New York Times, Thomas L. Friedman, déclarant que la performance du président lors du débat présidentiel l'avait fait pleurer. Dans une tribune publiée sur The New York Times intitulée « Le président Biden est mon ami. Il doit se retirer de la course », Friedman a exprimé sa profonde tristesse en affirmant que Biden, bien qu'étant un homme bon et un bon président, ne devrait pas briguer un second mandat.

Friedman a souligné la nécessité pour la famille et l'équipe politique de Biden d'avoir une conversation honnête avec le président. Lors du débat, Biden a été perçu comme hésitant et confus, ce qui a alarmé le Parti démocrate à quelques mois des élections. Friedman, ami de longue date de Biden depuis leur voyage ensemble en Afghanistan et au Pakistan après le 11 septembre, a ajouté que Biden avait fait preuve d'intégrité et avait de nombreux accomplissements, mais qu'un nouveau leader est nécessaire pour relever les défis du 21e siècle.

Il a conclu en affirmant que si Biden reconnaissait ses limites liées à l'âge et ne se présentait pas à la réélection, son unique mandat serait considéré parmi les meilleurs de l'histoire américaine.

Intelligence analyst. Reputation and influence Strategist
20 années d’expérience professionnelle au Maroc / Spécialisé dans l’accompagnement des organisations dans la mise en place de stratégies de communication d’influence.

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