Dans un communiqué de son ministère des Affaires étrangères, l'Algérie a annoncé que la France avait décidé de soutenir ouvertement le plan d'autonomie pour le Sahara sous la souveraineté du Royaume du Maroc. Cette sage décision de l'Élysée, qui coïncide avec le 25ème anniversaire de l'ascension au trône du Roi Mohammed VI, n'a pas manqué de susciter une réaction forte et critique de la part du régime militaire algérien.
Quatre jours après les déclarations de l'ambassadrice des États-Unis en Algérie, Elizabeth Moore Aubin, dissipant tout espoir du régime militaire algérien quant à un éventuel rétropédalage sur la reconnaissance par Washington de la Marocanité du Sahara, une nouvelle décision de la France vient porter un coup dur au palais d'El Mouradia.
En effet, l'Algérie a révélé ce jeudi 25 juillet 2024 que le gouvernement français l'a informée de sa décision de soutenir ouvertement le plan d'autonomie pour le Sahara sous la souveraineté du Royaume du Maroc.
Réaction de l'Algérie : Une démarche inutile et excessive face à la décision souveraine de la France
Le communiqué du gouvernement algérien, critiquant la décision de la France de soutenir le plan d'autonomie pour le Sahara, est un exemple flagrant d'une réaction excessive et disproportionnée. La France, en tant que membre permanent du Conseil de sécurité des Nations Unies, exerce sa souveraineté en prenant des décisions conformes à ses intérêts nationaux et internationaux. Pourtant, l'Algérie choisit de se lancer dans une diatribe inutile et stérile.
La France, une nation souveraine
Il est essentiel de rappeler que la France, comme tout autre pays, a le droit de prendre des décisions en fonction de ses propres intérêts et perspectives géopolitiques. La décision de soutenir le plan d'autonomie pour le Sahara sous la souveraineté du Royaume du Maroc ne concerne en aucun cas l'Algérie et ne porte pas atteinte à son intégrité. Cette position est le fruit d'une évaluation rigoureuse de la situation actuelle et des bénéfices potentiels pour la stabilité régionale.
Un communiqué plein de contradictions
Le communiqué algérien est rempli de contradictions et d'accusations sans fondement. Accuser la France de calculs politiques douteux tout en tentant de présenter l'Algérie comme un parangon de vertu dans cette affaire est non seulement hypocrite mais aussi déconnecté de la réalité. L'Algérie devrait plutôt se concentrer sur des solutions constructives et collaboratives pour résoudre le conflit du Sahara et la lutte contre le terrorisme au Sahel, au lieu de se lancer dans des attaques verbales inutiles, tout en s'alignant ouvertement au régime iranien et au Hezbollah.
Il est également notable que le régime militaire algérien n'a pas utilisé des mots aussi durs contre l'administration américaine, qui a à plusieurs reprises confirmé la souveraineté du Maroc sur son Sahara. Elizabeth Moore Aubin, ambassadrice américaine à Alger a récemment rappelé le caractère historique de la reconnaissance américaine du Sahara marocain, soulignant que «le président Biden n’a pas modifié la proclamation [de son prédécesseur Donald Trump sur le Sahara] car c’est un fait historique». Elle a également affirmé que les États-Unis soutiennent le plan d’autonomie marocain depuis 2008, le considérant comme une solution viable.
L'Algérie et le jeu des victimes
Le gouvernement algérien semble avoir adopté une posture victimaire, dépeignant la France comme une puissance coloniale cherchant à maintenir un statu quo injuste. Cette rhétorique de victimisation ne sert qu'à détourner l'attention des véritables enjeux et des efforts nécessaires pour parvenir à une résolution pacifique du conflit. En continuant sur cette voie, l'Algérie risque de s'isoler davantage sur la scène internationale.
Une position juste de la France
La décision de la France de soutenir le plan d'autonomie pour le Sahara est une démarche sensée qui vise à promouvoir la stabilité et la paix dans une région en proie à des tensions depuis des décennies. Paris n'a fait que s'aligner sur la position internationale depuis le jour historique du 10 décembre 2020, où les États-Unis ont reconnu la souveraineté du Royaume du Maroc sur son Sahara.
Plutôt que de critiquer cette initiative, l'Algérie devrait y voir une opportunité de s'engager dans un dialogue constructif et de participer activement à la recherche d'une solution durable qui aura des retombées positives pour la région.