Le roi Mohammed VI a mis fin ce mercredi 16 octobre à une affaire qui avait suscité un vaste mouvement de solidarité envers la jeune journaliste, Hajar Raissouni, et relancé le débat sur l'avortement. Le Ministère de justice vient en effet de publier un communiqué où il annonce que le roi a accordé sa grâce à la jeune femme condamnée, le 30 septembre dernier, à un an de prison ferme pour avortement illégal et relations sexuelles hors mariage.
Selon le communiqué du Ministère de la justice diffusé mercredi 16 octobre, Hajar Raissouni, condamnée à une peine de prison et qui fait toujours l’objet de poursuites judiciaires, a été graciée par le roi Mohammed VI.
Cette grâce Royale, poursuit le communiqué, s’inscrit dans le cadre de la compassion et la clémence reconnues au souverain et du souci du roi de préserver l’avenir des deux fiancés qui comptaient fonder une famille conformément aux préceptes religieux et à la loi, malgré l’erreur qu’ils auraient commise et qui a conduit à cette poursuite judiciaire.
On y apprend également que le fiancé de Hajar Raissouni et l’équipe médicale poursuivie dans cette affaire sont également concerné par la grâce royale.
L’Agence France-presse quant à elle a rapporté selon une source gouvernementale que la jeune femme sera libérée « dans les prochaines heures », en même temps que son fiancé et que le gynécologue, l’anesthésiste et la secrétaire médicale qui avaient été condamnés avec elle.
