La première réaction à la décision de Donald Trump de reconnaître Al-Qods comme capitale d’Israël est venue du premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, considérant l’annonce comme «historique» estimant qu’elle n’a que trop tardé.
This is a historic day. Jerusalem has been the capital of Israel for nearly 70 years. Jerusalem has been the focus of our hopes, our dreams, our prayers for three millennia. Jerusalem has been the capital of the Jewish people for 3,000 years. Thank you, @realDonaldTrump! 🇮🇱🇺🇸 pic.twitter.com/mWCUpUMpiC
— Benjamin Netanyahu (@netanyahu) December 6, 2017
Pour sa part, Emmanuel Macron a considéré l’annonce comme «unilatérale». Le président français qui s’exprimait en direct depuis Alger où il se trouve pour une visite officielle, a déclaré que la France «ne reconnaît pas» cette décision et a appelé à «éviter la violence» dans la région. De son côté, le CRIF -Conseil représentatif des institutions juives de France- a appelé Emmanuel Macron à emboîter le pas au président américain et reconnaître Al-Qods comme capitale de l’Etat hébreux.
Du côté iranien, Téhéran a vigoureusement dénoncé cette décision dangereuse qui «viole les accords internationaux» alors que la Turquie a qualifié l’acte d’«irresponsable et illégal» appelant Washington a revoir d’urgence cette décision inique.
Le Secrétaire général des Nations unies est resté fidèle à la langue de bois dans laquelle il excelle et estimé qu’il n’y a pas d’autre voie que la «solution des deux Etats» et le «respect du processus de paix».
Le président palestinien, Mahmoud Abbas, qui s’est entretenu au téléphone avec le président égyptien immédiatement après le discours de Trump, est apparu plus fragilisé que jamais et a promis de réunir d’urgence les instances du mouvement Fatah, tout en dénonçant les propos du président américain. Pour sa part, le négociateur en chef de l’OLP, Saeb Eurekat, estime que Donald Trump a «isolé son pays» par cette décision et l’a accusé d’être un «israélien plus que les israéliens».
Parmi les premières réactions recensées, celle d’Al-Azhar en Egypte qui s’est limitée à «appeler à une réunion mondiale sur Al-Qods en janvier prochain » alors que les ministères des Affaires étrangères en Egypte et en Jordanie se sont limités à une «dénonciation» laconique.