Selon Wikileaks, le scandale Panama Papers a été totalement orchestré par Washington
La ‘fuite’ des données vise essentiellement à décrédibiliser Vladimir Poutine
Sur les 11,5 millions de fichiers dévoilés, aucun ne concerne un quelconque responsable américain
Wikileaks a annoncé ce mardi que le scandale sur la divulgation de millions de documents sur les avoirs cachés de dirigeants mondiaux, et provenant de la société panaméenne Mossack Fonseca, a été totalement orchestré par le gouvernement américain via l’OCCRP (Centre pour l'étude de la corruption et du crime organisé) et financé par l’USAID, ainsi que par la fondation de George Soros.
#PanamaPapers Putin attack was produced by OCCRP which targets Russia & former USSR and was funded by USAID & Soros. pic.twitter.com/tgeKfLuROn
— WikiLeaks (@wikileaks) April 5, 2016
Wikileaks est catégorique : « le financement a été réalisé directement par le gouvernement américain. Un constat qui aura des répercussions sur la réputation de la Maison Blanche.»
The US OCCRP can do good work, but for the US govt to directly fund the #PanamaPapers attack on Putin seriously undermines its integrity.
— WikiLeaks (@wikileaks) April 5, 2016
En plus de l’USAID et de la Fondation George Soros, des Fonds comme Rockefeller et Carnegie sont également pointés du doigt ; et il est fort probable que l’asile offert par Moscou à Edward Snowden ainsi le rôle politique et militaire de plus en plus accru de la Russie dans le monde, soient derrière cette vague de fuites sans précédent.
US govt funded #PanamaPapers attack story on Putin via USAID. Some good journalists but no model for integrity. pic.twitter.com/5MnZbB6Zwz
— WikiLeaks (@wikileaks) April 6, 2016
Surtout, fait curieux, Vladimir Poutine semble être le personnage clé des Panama Papers, et sur les 11,5 millions de fichiers dévoilés, aucun ne concerne un quelconque responsable américain, ce qui accentue les doutes des observateurs avertis et initiés.
Panama Papers n'est pas du «journalisme responsable», TOUS les documents doivent être publiés
Le porte-parole de WikiLeaks et journaliste d'investigation islandais Kristinn Hrafnsson a demandé à ce que les données fuitées doivent être mise en ligne en totalité, pour que chacun puisse faire ses propres recherches. Il a rajouté qu'on ne pouvait considérer comme «journalisme responsable» le fait de refuser de partager les sources des documents.
#PanamaPapers: If you censor more than 99% of the documents you are engaged in 1% journalism by definition.
— WikiLeaks (@wikileaks) April 6, 2016
#PanamaPapers: WikiLeaks' Kristinn Hrafnsson calls for data leak to be released in full https://t.co/5FAOtaO2Ix
— WikiLeaks (@wikileaks) April 5, 2016
Should we release all 11 million #PanamaPapers so everyone can search through them like our other publications?
— WikiLeaks (@wikileaks) April 3, 2016
*Note de Abdellah El Hattach