Donné partant plusieurs fois depuis les élections législatives de 2016, Ilyas El Omari a démissionné ce matin de son poste de Président de la région Tanger-Tétouan-Al Hoceima. La promesse du roi Mohammed VI d'engager le pays dans une nouvelle étape et d'injecter du sang neuf et de nouvelles compétences, prend forme de la manière la plus significative.
Une page de la vie politique marocaine se tourne. L'OVNI, Ilyas El Omari, a présenté, ce matin, sa démission de la présidence de la région de Tanger. Un départ qui vient deux mois après qu'Abdelilah Benkirane a été placé dans la case symbolique des anciens premiers ministres à l'occasion de la fête du trône.
Ce sont deux principaux acteurs politiques qui se font désactiver en deux mois. Ils laissent derrière eux un champs politique en ruine et une atmosphère socio-politique délétère.
PAM, Tanger tech, hirak du Rif, Gdeim Izik..., les fautes d'Ilyas sont multiples
Le départ d'Ilyas El Omari n'est pas une surprise. Après son éviction du PAM et l'échec du projet Tanger-Tech, son éviction de la scène politique n'était qu'une question de temps.
Aujourd'hui, Ilyas El Omari en démissionnant a compris le message derrière l'ordre d'annulation venu du ministère de l'intérieur, d'un évènement qu'il comptait organiser le 7 octobre prochain. Lequel ministère devrait aller plus loin dans son bras de fer avec El Omari en déposant un recours au tribunal administratif pour statuer «sur les violations, en termes de gestion da la région, considérées graves» si l'on croit Le360.
Le départ d'Ilyas El Omari va certainement entrainer la chute de plusieurs autres acteurs politiques et économiques, à commencer par ses poulains au PAM et ses partenaires dans le projet Tanger-tech. L'occasion d'injecter du sang neuf, à même de porter la vision royale d'engager le Maroc dans une nouvelle étape de développement.