Le Premier ministre albanais Edi Rama a présenté au Parlement un avatar d’intelligence artificielle baptisé Diella, chargé symboliquement du portefeuille des marchés publics. L’objectif affiché : garantir des appels d’offres « 100 % exempts de corruption » et accélérer les procédures.
Développée avec Microsoft, Diella avait déjà été déployée comme assistante virtuelle sur la plateforme e-Albania, aidant plus d’un million de citoyens dans leurs démarches administratives.
Si la Constitution ne permet pas à une IA d’occuper une fonction ministérielle officielle, Rama assume le geste comme un signal politique fort. L’opposition dénonce une initiative « ridicule » et « anticonstitutionnelle », mais des experts estiment que l’IA pourrait contribuer à renforcer la transparence.
La lutte contre la corruption reste une condition majeure pour l’adhésion de l’Albanie à l’Union européenne, espérée d’ici 2027.