Une série de frappes israéliennes coordonnées ont visé dans la nuit de jeudi à vendredi plus de cent sites stratégiques à travers l’Iran, infligeant un coup sans précédent à la chaîne de commandement militaire et au programme nucléaire du pays, dans le cadre de l’opération baptisée «Rising Lion», lancée par Tsahal au petit matin. Selon des sources israéliennes et iraniennes concordantes, six hauts responsables iraniens – trois généraux et deux scientifiques nucléaires de premier plan – ont été tués.
Les cibles des frappes
Les frappes aériennes ont été menées par plus de 200 avions de chasse israéliens, avec pour cibles principales :
- Le centre d’enrichissement nucléaire de Natanz
- Des installations de missiles longue portée
- Des infrastructures de défense aérienne
- Des quartiers généraux militaires à Téhéran et Ispahan
Selon Rafael Grossi, directeur de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA), aucune hausse de la radioactivité n’a été détectée sur le site de Natanz. Le site nucléaire d’Ispahan n’a pas été touché.
Les hauts responsables tués
Généraux iraniens
- Général de division Mohammad Bagheri : chef d’état-major des forces armées iraniennes, numéro deux du commandement militaire après l’Ayatollah Ali Khamenei. Sa mort constitue un séisme stratégique.
- Général Hossein Salami : commandant en chef du Corps des Gardiens de la Révolution islamique (CGRI), fer de lance de la politique de défense iranienne.
- Général Gholamali Rashid : commandant adjoint des forces armées et stratège influent des doctrines militaires iraniennes.
Scientifiques nucléaires
- Fereydoun Abbasi : ex-président de l’Organisation iranienne de l’énergie atomique (OIEA), figure centrale du développement des capacités nucléaires civiles et militaires de l’Iran.
- Mohammad Mehdi Tehranchi : physicien théoricien, président de l’Université islamique Azad, reconnu pour ses travaux sur les technologies à double usage.
Réactions et escalade
Peu après les frappes, l’Iran a lancé une contre-offensive aérienne, envoyant environ 100 drones vers le territoire israélien. Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a déclaré que l’opération se poursuivra “aussi longtemps que nécessaire”.
L’Ayatollah Ali Khamenei a dénoncé une “agression sans précédent” et promis une “punition sévère”.
Les États-Unis s’éloignent de l’opération
Bien que prévenus, les États-Unis ont officiellement nié toute implication directe dans les frappes. Le président Donald Trump a exprimé son espoir d’un retour aux négociations, tout en autorisant le retrait de diplomates américains en Irak et au Moyen-Orient.
Impact économique
Les marchés pétroliers ont immédiatement réagi : le baril de Brent a bondi de 9 %, atteignant 78 dollars, alimenté par les craintes d’un embrasement régional.