Iman Pahlavi, 31 ans, petite-fille de l’ancien Shah d’Iran Mohammad Reza Pahlavi et fille du prince héritier en exil Reza Pahlavi, a épousé l’homme d’affaires juif américain Bradley Sherman lors d’une cérémonie prestigieuse organisée à Paris. L’événement, largement relayé sur les réseaux sociaux, a suscité une vague d’enthousiasme au sein de la diaspora iranienne.
La cérémonie, qui s’est tenue début juin dans la capitale française, a rassemblé plusieurs membres de la famille impériale, dont l’impératrice Farah Pahlavi, grand-mère de la mariée, ainsi que ses sœurs Noor (32 ans) et Farah (21 ans). La princesse portait une robe en dentelle blanche signée Elie Saab. Des vidéos partagées en ligne montrent le couple exécutant la traditionnelle hora, une danse juive où les mariés sont portés sur des chaises au milieu de leurs invités.
Le mariage civil avait été célébré un mois plus tôt à New York, ville où le couple réside actuellement. Iman Pahlavi, employée chez American Express, est née et a grandi aux États-Unis après l’exil de sa famille en 1979, à la suite de la révolution islamique. Son époux, Bradley Sherman, travaille comme directeur des partenariats chez Matternet, une entreprise spécialisée dans les services de livraison par drones.
Le caractère interconfessionnel du mariage – entre une princesse de confession musulmane, issue d’une dynastie monarchique renversée par la République islamique, et un homme d’affaires juif américain – prend une résonance politique particulière, alors même qu’Israël menait, ce vendredi, l’une de ses plus vastes offensives contre des installations militaires en Iran. Dans ce climat de tension extrême entre Téhéran et Tel-Aviv, cette union revêt une portée particulière.
La députée canadienne d’origine iranienne Goldie Ghamari a notamment écrit sur X : « Cette photo de mariage de la princesse Iman Pahlavi avec son père, Son Altesse Reza Pahlavi, incarne l’espoir, l’héritage et plus de 2 500 ans d’histoire iranienne. »