L’Association Nationale des Médias et des Éditeurs (ANME) a dénoncé « avec la plus grande vigueur » la série d’articles publiés par le quotidien français Le Monde à partir du 24 août, visant le Roi Mohammed VI et l’institution monarchique. Dans un communiqué officiel, l’ANME affirme que ces articles « ne relèvent pas de l’exercice journalistique et laisseront une tache indélébile dans ce quotidien, dit journal de référence ».
Un ramassis de ragots
L’ANME souligne que ces publications, prétendant appartenir au genre enquête, « participent surtout du genre ragot ». Selon elle, les textes en question « ne citent pas de sources, rapportent des anecdotes fictives et construisent un narratif qui sert un agenda résolument hostile à l’institution monarchique, qui est le socle de la Nation Marocaine ».
Le communiqué insiste sur le fait que ces écrits n’ont pas la rigueur attendue d’un média de référence. « La fin de règne qu’appellent de leurs vœux les initiateurs de cette série d’articles n’existe que dans leur tête. Et si crépuscule il y a, c’est bien celui d’un journal, naguère dit de référence, et aujourd’hui friand de commérages… et surtout au service d’agendas occultes. »
Une tentative de manipulation et de déstabilisation
L’ANME affirme que ces articles s’inscrivent dans une entreprise concertée visant à affaiblir l’image de la monarchie : « Elle condamne avec la plus grande fermeté la tentative de manipulation et de déstabilisation qui sous-tend leur publication. » Et d’ajouter que ces manœuvres « sont renvoyées à leur propre insignifiance, parce que les instigateurs de ces articles ignorent visiblement que le Maroc en marche ne s’arrête pas sur l’inanité de scénarios racoleurs. »
Un avertissement sur les relations franco-marocaines
Enfin, le communiqué met en perspective les enjeux diplomatiques : « Manifestement, l’embellie dans les relations franco-marocaines ne plaît pas à certaines parties en France qui ont gardé de vieux réflexes appartenant au passé. » Pour l’ANME, si l’objectif visé est de « provoquer un coup de froid entre Rabat et Paris, Le Monde se trompe de cible ».
Texte intégral du communiqué de l’ANME
L’Association Nationale des Médias et des Éditeurs (ANME) dénonce avec la plus grande vigueur la série d’articles à charge contre le Roi du Maroc Mohammed VI et l’institution monarchique, publiés à partir du 24 août dans le quotidien français « Le Monde ». Ces articles ne relèvent pas de l’exercice journalistique et laisseront une tache indélébile dans ce quotidien, dit journal de référence.
Ces articles qui prétendent appartenir au genre « Enquête » participent surtout du genre ragot. Ils ne citent pas de sources, rapportent des anecdotes fictives et construisent un narratif qui sert un agenda résolument hostile à l’institution monarchique, qui est le socle de la Nation Marocaine.
L’ANME est composée de journalistes chevronnés qui ont leurs sources, y compris au sein de l’institution monarchique. Ceux-ci confirment que la totalité des faits et anecdotes rapportés dans « Le Monde » sur le Roi Mohammed VI, sa famille et son entourage relèvent de l’imaginaire. Ces sources insistent sur le fait que ce n’est pas la magie des anecdotes qui ont séduit au travers de deux journalistes du Monde qui sont tombés, mais leur fiction.
Dès lors, se pose la question du pourquoi de cette fiction aoûtienne sous couvert d’enquête ? La « fin de règne » qu’appellent de leurs vœux les initiateurs de cette série d’articles n’existe que dans leur tête. Et si crépuscule il y a, c’est bien celui d’un journal, naguère dit de référence, et aujourd’hui friand de commérages… et surtout au service d’agendas occultes.
L’ANME dénonce le caractère mensonger et tendancieux de cette série d’articles. Elle condamne avec la plus grande fermeté la tentative de manipulation et de déstabilisation qui sous-tend leur publication. Ces manœuvres seront renvoyées à leur propre insignifiance, parce que les instigateurs de ces articles ignorent visiblement que le Maroc en marche, ne s’arrête pas sur l’inanité de scénarios racoleurs.
Manifestement, l’embellie dans les relations franco-marocaines ne plaît pas à certaines parties en France qui ont gardé de vieux réflexes appartenant au passé. Si la fin assignée à ces articles est de provoquer un coup de froid entre Rabat et Paris, le journal « Le Monde » se trompe de cible. Ce n’est pas son ramassis de bobards qui va inciter la presse marocaine à sonner la charge contre les institutions françaises.