Le Ghana et les Émirats arabes unis (EAU) ont signé un protocole d’accord en vue de la création d’un pôle technologique et d’innovation destiné à accélérer la transformation numérique du Ghana et à positionner le pays comme un leader régional en intelligence artificielle (IA) et en technologies émergentes.
L’accord a été signé par le ministre ghanéen de la Communication, de la Technologie numérique et de l’Innovation, Samuel Nartey George, et le président de la Ports, Customs and Free Zone Corporation (PCFC) des Émirats, Sultan Ahmed Bin Sulayem.
L’initiative, baptisée « Ghana-UAE Innovations and Technology Hub », devrait attirer plus de 11 000 entreprises technologiques internationales, dont des géants mondiaux tels que Microsoft, Meta, Oracle, IBM et Alphabet, désireux d’étendre leur présence dans le pays et à travers le continent.
Les entreprises opérant sous l’égide de la PCFC serviront de base régionale pour l’ingénierie en intelligence artificielle, l’externalisation des processus métier (BPO), l’externalisation des processus de connaissance (KPO) et la génération de données pour des applications de machine learning centrées sur l’Afrique. La PCFC financera intégralement la première phase du projet, en collaboration avec des entreprises de pointe engagées dans la transformation numérique de Dubaï.
Cette phase comprendra le développement d’un site de 25 kilomètres carrés à Ningo-Prampram, un terrain mis à disposition par le gouvernement ghanéen pour l’initiative.
Le Ghana s’est forgé une réputation croissante comme un pôle technologique émergent du continent, portée par des politiques gouvernementales proactives, un écosystème de startups dynamique et un intérêt international grandissant. En avril 2019, Google y a ouvert le tout premier centre africain dédié à l’intelligence artificielle, à Accra.