L’activiste engagée pour la démocratie et les libertés, Mayssa Salama Ennaji, a annoncé son adhésion au Parti du Progrès et du Socialisme (PPS), confirmant ainsi son choix d’investir le champ institutionnel pour défendre ses convictions.
Dans un message adressé à la jeunesse, Mme Ennaji a souligné que « les lois ne se légifèrent pas dans la rue mais au Parlement, et les réformes ne s’exécutent pas dans la rue mais au gouvernement », affirmant avoir décidé de rejoindre le PPS pour contribuer directement à l’action politique.
Le secrétaire général du PPS, Nabil Benabdellah, a accueilli favorablement cette adhésion, la qualifiant de signal fort en faveur du renouvellement du parti et de l’ouverture à de nouveaux profils issus de la société civile.
« J’aimerais que les jeunes qui ont refusé la répression des autorités parce qu’ils ont choisi de revendiquer leurs droits dans la rue appliquent d’abord la démocratie à eux-mêmes, et qu’ils ne répriment pas les autres jeunes qui ont décidé, eux, de revendiquer leurs droits à travers les institutions. Les lois ne se légifèrent pas dans la rue mais au Parlement – et les réformes ne s’exécutent pas dans la rue mais au gouvernement. Vous avez choisi de demander aux autres la réforme en descendant dans la rue, moi j’ai décidé d’investir le Parlement et le gouvernement et d’essayer de mettre en œuvre la réforme moi-même. Et bienvenue à tous ceux qui comprennent cette logique et souhaitent me rejoindre au Parti du Progrès et du Socialisme. »
Cette annonce intervient alors que Mayssa Salama Ennaji avait déjà fait part, il y a quelques mois, de son intention de se porter candidate aux élections législatives de 2026 sous les couleurs du PPS.
