Vingt-quatre heures après la diffusion de la vidéo où elle annonçait son intention de se présenter aux élections législatives de 2026, tout en évoquant sa proximité avec les idées du Parti du progrès et du socialisme (PPS), Mayssa Salama Ennaji a reçu un signal d’ouverture de la part du secrétaire général du parti, Mohamed Nabil Benabdellah.
Dans un message publié sur son compte Facebook, tard dans la soirée du lundi au mardi, le leader du PPS met en avant l’« influence » et la « popularité » de l’activiste, qu’il considère comme un atout pour renforcer l’attractivité de son parti. Il souligne également que son éventuelle candidature contribuerait à élargir la dynamique du PPS et à consolider son positionnement comme alternative progressiste face à ce qu’il qualifie de « l’échec du gouvernement actuel ».

« Nous accueillons avec le plus grand enthousiasme le souhait de Mme Mayssa Salama Ennaji de se porter candidate aux prochaines élections législatives sous les couleurs de notre parti. Nous sommes très fiers, au sein du Parti du progrès et du socialisme, de cette initiative positive qui renforce aujourd’hui l’attractivité de notre formation et le respect manifeste dont elle jouit dans divers milieux. L’influence étendue de Mme Mayssa, sa popularité avérée ainsi que ses importantes capacités de communication ne manqueront pas de soutenir le processus d’adhésion de nombreuses compétences éclairées à notre parti et de consolider son effort constant en vue de constituer autour de lui un large mouvement citoyen et social, refusant l’orientation gouvernementale actuelle, jugée défaillante, et défendant une alternative démocratique et progressiste à la hauteur des aspirations légitimes des larges couches de notre peuple. » a-t-il posté.
Le PPS, le parti du défunt Ali Yata, pourrait bien frapper un grand coup. Celui qui fut jusqu’il y a peu l’allié des islamistes du PJD, occuperait alors la bande passante de la communication politique, si l’accord venait à se sceller entre Nabil Benabdellah et Mayssa Salama Ennaji. Une entente qui, portée par deux fortes personnalités et deux machines de communication, pourrait redistribuer les cartes et capter l’attention d’un électorat en quête de renouveau.