Neila Tazi, parlementaire et membre du groupe CGEM à la Chambre des conseillers et présidente de la Commission des Affaires étrangères, de la Défense nationale et des Marocains résidant à l’étranger, vient d’être élue vice-présidente du conseil d’administration du Réseau parlementaire sur la Banque mondiale et le FMI pour le mandat 2025-2027, nous apprend LeDesk.
Cette élection, annoncée en marge des Assemblées annuelles des deux institutions financières internationales qui se tiendront à Washington le 13 octobre, consacre un engagement de longue haleine au service du dialogue Nord-Sud et du contrôle démocratique des politiques de développement.
« Honorée d’avoir été élue VP de ce réseau qui grandit chaque année un peu plus », a réagi Neila Tazi sur sa page Facebook. «Le Réseau parlementaire sur la Banque mondiale et le FMI rassemble des élus du monde entier pour renforcer la transparence et la responsabilité dans l’action des institutions financières. Il promeut la bonne gouvernance en plaçant la lutte contre la corruption et le contrôle démocratique des financements au cœur de ses priorités, afin que les ressources profitent réellement au développement et aux citoyens.»
Un réseau mondial au service de la transparence
Créé en 2000, le Réseau parlementaire sur la Banque mondiale et le FMI regroupe près de 2 000 parlementaires issus de plus de 140 pays. Plateforme indépendante et non gouvernementale, il favorise l’échange d’expériences entre élus nationaux et responsables des institutions financières internationales, dans le but de promouvoir la transparence, la redevabilité et la bonne gouvernance au sein des grandes politiques économiques mondiales.
Son conseil d’administration compte neuf membres élus et trois cooptés, représentant différentes régions du monde. Le secrétariat permanent est basé à Paris, et le conseil actuel inclut des parlementaires du Royaume-Uni, du Kenya, du Luxembourg, de l’Angola, du Mexique, de l’Espagne, du Sénégal et du Pakistan.
Le rôle moteur du Maroc au sein du Réseau
Le parcours de Neila Tazi au sein de cette instance témoigne d’une implication constante.
En 2016, elle a initié la création du chapitre marocain du Réseau parlementaire, avant d’être élue en 2021 membre du conseil d’administration en tant que représentante de la région MENA. Réélue en septembre 2025, elle accède aujourd’hui à la vice-présidence, reconnaissance de son leadership et de la place croissante du Maroc dans les débats internationaux sur la gouvernance financière.
Cette élection intervient au moment où la Banque mondiale installe son siège régional à Rabat, décision qui illustre la confiance renouvelée de l’institution dans la stabilité et le rôle stratégique du Royaume en Afrique du Nord et de l’Ouest. Par ce geste, Rabat devient un hub régional de la coopération internationale, chargé d’accompagner les politiques de développement, de transition énergétique et d’éducation dans toute la région.
Une diplomatie parlementaire en pleine affirmation
L’élection de Neila Tazi à la vice-présidence du Réseau parlementaire sur la Banque mondiale et le FMI vient confirmer la visibilité internationale de la diplomatie parlementaire marocaine, portée par des élus qui s’imposent dans les grandes enceintes multilatérales.
En intégrant le cercle restreint des neuf membres dirigeants du Réseau, la conseillère renforce la voix du Maroc dans les discussions sur la transparence financière mondiale, la redevabilité et la gouvernance inclusive du développement.
Son mandat 2025-2027 s’ouvrira dans un contexte où le Maroc, fort de la présence régionale de la Banque mondiale à Rabat, confirme son ambition d’être un acteur pivot de la gouvernance économique africaine, au service d’un développement durable et partagé.