Quand France 24 cède aux caprices du polisario

Alors que la première journée de la table ronde de Genève s’est achevée dans une atmosphère de sérénité, il se dégageait au même moment des coulisses de la chaîne parisienne France 24, une ambiance diamétralement opposée. L’appendice du Quai d’Orsay a honteusement cédé à la pression du représentant du polisario à Paris, en refusant le débat en direct à l’ancien président de la région de Dakhla, Cheikh Amar.

Alors que les équipes du direct étaient prêtes pour assurer la diffusion de l’émission-débat sur France 24 Wajhan liwajh, le représentant du Polisario à Paris, Oubbi Boucheraya Bachir, serait, selon les sources de LE1.ma, rentré dans une colère noire quand il a appris qu’il allait débattre avec Cheikh Amar. La crainte du représentant du Polisario, était multiple : 1) Cheikh Amar est une personnalité respectée parmi les populations des provinces du Sud, Boucheraya, ne pouvait donc pas faire lui faire face ; 2) Boucheraya et ses patrons à Alger, par polisario interposé, ne voulaient surtout pas d’un revers médiatique, alors qu’ils étaient autour de la même table à Genève.

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Paniqué, Boucheraya a menacé de quitter les plateaux de la chaîne et, illico, France 24 va céder à ses caprices et demandera à l’ex-président de la région de Dakhla de céder sa place à une autre personne. Appelé à la rescousse, c’est le politologue Tarik Atlati qui débattra, via satellite de Rabat, avec le représentant du Polisario. Atlati, va choisir une posture sereine et pédagogique. Quant à Cheikh Amar, il passera dans le JT qui précédera l’émission en question. Il semble que la chaleur des caméras de l’appendice du Quai d’Orsay, chauffent davantage les esprits que la froideur des rues genevoises.

Cela n’a pas empêché Cheikh Amar, membre du conseil de la région de Dakhla-Oued Eddahab, durant le journal télévisé, d’exposer, sans aucune rancune, ses idées d’une manière claire, simple et directe.

Pour lui, la forte présence des présidents de région issus du Sahara est un gage de la représentativité légitime des populations des provinces du sud, et leur participation relève d’une forte symbolique.

Cheikh Amar a expliqué aussi que l’ONU, par ce format de table ronde, reconnaît implicitement l’échec des processus précédents, notamment le Plan de 1991 qui donnait aux parties un délai de 16 semaines pour trouver une solution à un conflit qui dure depuis des décennies !

Plus tard, argumente Cheikh Amar, le Maroc sera le seul pays à proposer une solution concrète, faisant allusion au Plan d’autonomie.

L’ancien président de région, très au fait des enjeux géopolitiques qui entourent la question du Sahara, d’où, au passage, l’angoisse de Oubbi Boucheraya Bachir de l’affronter dans un débat télévisé, a pointé du doigt la responsabilité de l’Algérie en tant que partie prenante majeure du dossier sans laquelle il est impossible au Polisario d’accepter ou de refuser une quelconque solution.

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