Le Maroc a inauguré hier, à l’occasion du match Maroc–Niger (5-0), le stade Prince Moulay Abdellah reconstruit. Véritable cathédrale du football, cette enceinte de 68 700 places a ébloui les spectateurs venus du monde entier, journalistes, influenceurs et supporters, par sa beauté, la qualité de ses équipements et l’excellence de sa finition. La pelouse hybride, première du genre en Afrique, la configuration des tribunes, les loges modernes et les espaces d’hospitalité sont autant d’atouts qui placent ce stade dans le cercle des grandes arènes internationales.
Mais comme toute première, ce match inaugural a aussi révélé deux points à améliorer pour offrir une expérience spectateur irréprochable, conforme aux standards FIFA et UEFA. Le premier concerne la visibilité dans certaines zones latérales, où des grillages et des murs viennent obstruer la ligne de vue. Or, dans le football moderne, chaque spectateur doit bénéficier d’un champ visuel dégagé et optimal sur la surface de jeu, sans interruption. Un compte spécialisé sur TikTok, mohandis.ma, propose une solution pertinente : remplacer ces obstacles visuels par des parois transparentes, qui garantiraient à la fois la sécurité et la fluidité du regard sur le terrain.


Le second point sensible est celui de l’accessibilité. Hier soir, seuls deux passerelles permettaient l’entrée et surtout la sortie de milliers de supporters, créant des goulots d’étranglement à la fin du match. Dans les normes internationales de gestion des flux, la rapidité et la sécurité des accès sont des critères essentiels pour garantir un confort optimal au public. Des témoignages recueillis à la sortie du stade évoquent de longues attentes et une impression de saturation des voies. Là encore, les experts suggèrent des pistes d’amélioration : la construction de deux autres passerelles côté Hay Riad ou la réalisation d’une trémie supplémentaire, qui fluidifierait les déplacements et réduirait les congestions.





Au-delà de ces ajustements nécessaires, le stade Prince Moulay Abdellah demeure une prouesse architecturale et sportive, symbole de la modernité du Maroc et de sa capacité à répondre aux plus hautes exigences internationales. Hier, l’infrastructure a rempli sa mission première : offrir un écrin majestueux aux Lions de l’Atlas pour une soirée historique, marquée par une qualification éclatante pour la Coupe du monde 2026. Avec quelques améliorations ciblées, cette enceinte deviendra non seulement un lieu de fierté nationale, mais aussi une référence mondiale en matière d’expérience spectateur.