Dans une mise en scène aussi brutale qu’improvisée, Donald Trump a confronté Cyril Ramaphosa à des images qu’il présente comme la preuve d’un “génocide” visant les fermiers blancs. Par ce geste, Trump semble répondre, de manière frontale et polémique, à la plainte déposée par l’Afrique du Sud devant la Cour internationale de justice, accusant Israël de génocide à Gaza — renvoyant ainsi Pretoria à ce qu’il présente, lui, comme une violence systémique ignorée à l’encontre des blancs en Afrique du Sud.
Lors d’une rencontre officielle à la Maison-Blanche, Donald Trump a surpris le président sud-africain Cyril Ramaphosa en diffusant, sans l’en avoir informé au préalable, des vidéos montrant, selon lui, des dirigeants sud-africains appelant au meurtre de fermiers blancs.
Assis face à l’écran, Ramaphosa est resté silencieux pendant la projection. À l’issue de celle-ci, il a déclaré : « J’aimerais savoir d’où cela provient, car je n’ai jamais vu ces vidéos. »
Pendant la projection, Trump a commenté :
« Ce sont des sites funéraires. Plus d’un millier de fermiers blancs… Ces personnes ont toutes été tuées. »
Le président Ramaphosa, visiblement pris de court, a répondu :
« J’aimerais savoir où cela se passe, car je n’ai jamais vu cela. »
Trump a insisté :
« C’est en Afrique du Sud. »
Un journaliste lui a alors demandé s’il comptait se rendre en Afrique du Sud pour voir la situation de ses propres yeux. Trump a réitéré sa déclaration :
« Ce sont des sites funéraires. Plus d’un millier de fermiers blancs… Ces personnes ont toutes été tuées. »
À un moment de la rencontre, Trump aurait également exhibé des photos représentant des personnes blanches assassinées.
La séquence a été diffusée sur la plateforme X (ex-Twitter) par le compte officiel de la Maison-Blanche, accompagnée du commentaire :
« President Trump always brings the receipts » (Trump apporte toujours les preuves).