Le président Donald Trump prendra une décision “d’ici deux semaines” sur une éventuelle entrée en guerre aux côtés d’Israël pour neutraliser le programme nucléaire iranien, a annoncé jeudi sa porte-parole, Karoline Leavitt.
Entre diplomatie et frappe préventive
Alors que des discussions diplomatiques restent possibles, Trump laisse ouverte la voie à une désescalade, évoquant une “chance de négociations substantielles” avec Téhéran. Toutefois, il a réuni à trois reprises en autant de jours son équipe de sécurité nationale dans le Situation Room pour examiner la faisabilité d’une intervention.
Selon des responsables américains, Trump conditionne toute opération militaire à trois critères : la nécessité absolue d’une frappe, l’absence de risque d’enlisement au Moyen-Orient, et la garantie d’un démantèlement effectif du programme nucléaire iranien.
Canaux parallèles et pression européenne
En parallèle, son émissaire spécial, Steve Witkoff, maintient un canal de communication direct avec le chef de la diplomatie iranienne, Abbas Araghchi. Ce dernier pourrait même envoyer une délégation à la Maison Blanche, selon Trump, qui souligne néanmoins que “le temps presse”.
Les ministres des Affaires étrangères de la France, de l’Allemagne, du Royaume-Uni et le chef de la diplomatie européenne doivent rencontrer Araghchi ce vendredi à Genève. Washington surveillera de près les résultats de cette réunion. “Le président préfère la diplomatie, mais il n’hésitera pas à recourir à la force si nécessaire”, a averti Leavitt.