Le Premier ministre et ministre des Affaires étrangères et de la Diaspora de la République du Kenya, Musalia Mudavadi, et le ministre des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger, Nasser Bourita, ont procédé, lundi 26 mai à Rabat, à l’inauguration officielle de l’Ambassade de la République du Kenya au Royaume du Maroc.
Cette cérémonie marque une étape importante dans l’approfondissement des relations diplomatiques entre les deux pays, à un moment symbolique où Rabat et Nairobi célèbrent le 60e anniversaire de l’établissement de leurs relations bilatérales.



Dans son intervention, Nasser Bourita a salué ce développement comme une illustration de la dynamique positive qui caractérise la coopération maroco-kényane, soulignant que l’ouverture de cette représentation diplomatique constitue un signal fort de la volonté partagée de renforcer le dialogue politique et les échanges multisectoriels.
De son côté, Musalia Mudavadi a mis en avant l’ambition du Kenya de porter ses relations avec le Maroc à un niveau supérieur. Il a indiqué que la présence d’une ambassade à Rabat favorisera une meilleure coordination entre les deux pays, facilitera les échanges d’expertise et encouragera des initiatives concrètes dans des secteurs variés, notamment l’agriculture, les énergies renouvelables, l’éducation, et le commerce.
Mais c’est surtout la position exprimée sur le dossier du Sahara qui confère à cette visite une dimension politique majeure. Dans un communiqué conjoint signé par les deux responsables, la République du Kenya a exprimé un soutien sans équivoque au plan d’autonomie présenté par le Royaume du Maroc, le qualifiant de « seule approche durable » pour la résolution du différend régional.
« La République du Kenya se félicite du consensus international croissant et de la dynamique menée par Sa Majesté le Roi Mohammed VI en faveur du plan d’autonomie présenté par le Royaume du Maroc comme la seule solution crédible et réaliste », indique le texte, soulignant la volonté de Nairobi de coopérer activement avec les États partageant cette vision en vue d’en faciliter la mise en œuvre.