Les succès diplomatiques successifs remportés par le Royaume du Maroc sur la scène internationale au cours de la dernière décennie se sont accélérés en 2024 au point de donner l’impression qu’il bénéficie des faveurs divines. D’autant plus que cette dynamique devrait se poursuivre en 2025, en raison du pragmatisme et du sérieux qui guident l’action diplomatique marocaine, et permettre au pays d’enchaîner de nouveaux succès. Une réussite qui mérite que l’on s’y attarde pour comprendre ses ingrédients et la logique qui anime cette diplomatie capable de s’imposer avec succès même dans des régions autrefois peu réceptives à certaines de ses causes.
L’ouverture du Maroc sur le monde ne date pas d’aujourd’hui. La littérature en la matière abonde pour qui souhaite comprendre le chemin parcouru par le pays depuis son indépendance en mars 1956 afin de se hisser aux côtés des grandes nations qu’il côtoie désormais, au point d’imposer respect et considération.
Un parcours remarquable, bien que semé d’embûches à certains moments de son histoire, qui n’a toutefois pas découragé les souverains successifs de poursuivre une vision claire et bien définie, servant de boussole pour atteindre les objectifs fixés.
Le Royaume, qui dispose d’un réseau diplomatique et consulaire assez étoffé de 104 Représentations diplomatiques et 57 Postes consulaires de par le monde, ne cesse au final de récolter les fruits d’une stratégie bien huilée, faite d’attentions fraternelles envers ses frères du continent africain, d’une empreinte méditerranéenne affirmée, d’un respect constant envers les pays arabes et d’une ouverture réfléchie et maîtrisée vers d’autres régions du monde.
Il est important de constater que l’action diplomatique marocaine, qui s’appuie sur le voisinage, la solidarité et le partenariat stratégique, ne laisse rien au hasard et s’intègre harmonieusement aux institutions internationales.
D’ailleurs, la crédibilité et la confiance dont jouit le Royaume dans les instances internationales et régionales est telle qu’il a, par exemple, enregistré au cours de l’année derrière « une réussite de 100% de ses candidatures aux postes vacants au sein des organisations internationales et régionales », selon le ministère des Affaires Etrangères, de la Coopération Africaine, et des Marocains Résidant à l’Etranger.
A l’issue d’intenses campagnes, menées en coordination avec d’autres ministères et départements concernés, 67 candidatures marocaines aux différents postes vacants au sein de ces organisations internationales ont pu aboutir. Edifiant.
Conduite avec brio au fil des années par les meilleures compétences nationales, à l’échelle du pays comme au sein des instances régionales et internationales, la diplomatie marocaine s’est construite avec patience et dévouement, en fédérant d’abord l’opinion publique nationale autour des causes nationales dont la plus emblématique est souveraineté du Maroc sur l’ensemble de son territoire. Société civile et les forces politiques adhèrent aux intérêts nationaux sans détour.
Fort de ce soutien, approche bilatérale après approche bilatérale, la diplomatie marocaine a réussi à convaincre de nombreux pays de concrétiser leur reconnaissance de la marocanité du Sahara.
La reconnaissance de la souveraineté du Maroc sur son Sahara par de grandes nations comme les États-Unis (2020) sous la première présidence de Donald Trump, l’Espagne (2022) et la France (2024), témoigne de sa puissance et constitue l’une de ses plus grandes victoires.
Ne ménageant aucun effort sur tous les fronts, le Maroc parvient même à rallier à sa position sur le Sahara des régions du monde autrefois peu acquises à sa cause, jusque dans des institutions de premier plan. On a pu ainsi observer un soutien multiforme et constant au plan d’autonomie et à la souveraineté du pays sur son Sahara (la résolution 2756 du Conseil de sécurité des Nations Unies sur le Sahara, consacre l’initiative marocaine d’autonomie en tant que seule et unique base pour la négociation d’une solution politique à ce différend).
Saluée à travers le monde et au sein de toutes les instances concernées par ce dossier, l’initiative d’autonomie au Sahara marocain ne cesse de gagner en adhésion auprès de pays qui, jusqu’à récemment, s’étaient abstenus de prendre position.
Mieux encore, plusieurs États sont allés jusqu’à ouvrir leurs représentations diplomatiques dans les villes de Laâyoune et de Dakhla, confirmant ainsi leur soutien à la souveraineté marocaine sur le territoire.
Pour s’assurer une présence et un rôle agissant dans le tumulte planétaire, le Maroc est appelé à suivre, de façon encore plus percutante, la stratégie offensive qu’il a adoptée, « en puisant dans les ressorts de la diplomatie parallèle, parlementaire, partisane, économique, culturelle, médiatique et associative », estimait Sa Majesté le Roi Mohammed VI dans son Discours prononcés le 30 juillet 2005.
Ainsi, depuis deux décennies, le Royaume n’a ménagé aucun effort pour conforter sa diplomatie dans bien de secteurs. En plus de sa contribution à la résolution des problématiques mondiales, le pays sous le leadership de Sa Majesté Mohammed VI a réussi à façonner une diplomatie multiforme en allant puiser jusqu’au niveau des cercles parlementaire, économique, culturel, spirituelle, climatique et citoyen qui exercent une influence indéniable sur les relations internationales.