L’ambassadrice américaine à l’ONU, Nikki Haley, a présenté aujourd’hui sa démission de son poste au sein de l’administration Trump. Le président américain l’a acceptée.
Big announcement with my friend Ambassador Nikki Haley in the Oval Office at 10:30am.
— Donald J. Trump (@realDonaldTrump) October 9, 2018
Nikki Haley et le président Trump se sont rencontrés en ce début d’après-midi au bureau Ovale de la Maison Blanche.
La désormais ex-représentante permanente des Etats-Unis à l’ONU, et ancienne gouverneure républicaine de l’Etat de Caroline du Sud, a rang de ministre au sein du gouvernement américain. Elle est en poste à New York depuis le mois de janvier 2017, nommée immédiatement après la prise de fonction de Donald Trump à Washington.
«Elle m’a dit il y a environ six mois qu’elle souhaitait prendre une pause», a déclaré le président des Etats-Unis, précisant que le départ de Nikki Haley serait effectif «à la fin de l’année» et sans dévoiler le nom de son successeur. Trump a loué son «travail fantastique» et espéré qu’elle puisse «revenir à un moment ou un autre». «Elle a été très spéciale pour moi», a insisté Donald Trump devant la presse.
Cette démission surprise de l'ambassadrice américaine intervient à un mois des élections cruciales de mi-mandat du Congrès. Et si Nikky Haley dit qu’elle soutiendra Trump en 2020, on comprend mal pourquoi annoncer aujourd’hui un départ qui ne sera effectif qu’à la fin de l’année ? Cela risque de fragiliser le camp républicain aux échéances du mois prochain.
Pour rappel, Nikky Haley est en poste à New York depuis le mois de janvier 2017, nommée immédiatement après la prise de fonction de Donald Trump à Washington.