À Johannesburg, les 24 et 25 juin, la première présidente de la Cour des Comptes du Royaume du Maroc, Zineb El Adaoui, a porté haut les couleurs du Royaume lors du Sommet SAI20, bras institutionnel du G20 pour le contrôle des finances publiques. Une participation engagée, doublée d’un symbole fort : la carte du Maroc, dans son intégrité territoriale, figurait sans équivoque dans les supports officiels de la conférence. Une reconnaissance implicite mais éloquente.

Pour la troisième année consécutive, la Cour des Comptes marocaine a pris part à ce forum stratégique, où les enjeux du financement des infrastructures et des compétences du futur étaient au cœur des discussions. Dans une intervention remarquée en séance plénière, Zineb El Adaoui a plaidé pour une réforme structurelle du financement du développement, tenant compte des dettes soutenables, du changement climatique et d’une justice plus équitable envers les pays du Sud.
Elle a également mis en lumière l’action proactive de l’institution marocaine dans l’accompagnement des chantiers stratégiques nationaux, sous l’impulsion de la Vision du Roi Mohammed VI. Qu’il s’agisse de développement humain, de gouvernance des projets d’infrastructure ou de résilience du capital humain, la Cour affirme son rôle de vigie réformatrice.

En marge du sommet, la présidente a multiplié les rencontres bilatérales avec ses homologues d’Arabie Saoudite, du Brésil, de l’Inde, de la Russie, de l’Égypte et de la Turquie. Des échanges qui prolongent la dynamique d’influence et de coopération qu’incarne de plus en plus la Cour des Comptes du Royaume sur la scène internationale.