Khalifa Haftar en Italie en quête d’une reconnaissance internationale

Le maréchal  libyen Khalifa Haftar a eu, durant deux jours, des entretiens de haut niveau avec des responsables italiens, à leur tête la ministre de la Défense, Roberta Pinotti. Le maréchal libyen a eu également des entretiens avec le chef d’état-major italien, le général Claudio Graziano et le ministre de l’Intérieur, Marco Minniti.

 

Le maréchal Khalifa Haftar est arrivé à l’aéroport Ciampino, base militaire près de Rome, à bord d’un avion de l’Esercito italiano, l’armée italienne, mis à sa disposition par le gouvernement de Paolo Gentiloni.

La ministre de la Défense italienne, Roberta Pinetti, qui a eu la même journée des discussions politiques avec son homologue du Niger, Kalla Moutari, a insisté sur le soutien de l’Italie à l’orientation globale de l’Envoyé spécial du Secrétaire général de l’ONU pour la Libye, le libanais Ghassan Salamé, en vue de donner un nouvel élan au dialogue politique inter-libyen. Pour sa part, le maréchal Haftar a manifesté le besoin de son pays d’un appui politique fort de Rome dans l’objectif d’une pacification totale et définitive de la Libye, ancienne colonie italienne.

Cette visite a été rendue possible grâce au travail discret, minutieux et souterrain de Marco Minitti, le ministre italien de l’Intérieur.

Rome est, par principe, proche du gouvernement d’entente nationale mené par Fayez al-Sarraj, reconnu par la communauté internationale, mais l’ancien responsable des services secrets italiens, Marco Minitti, a tenté par cette ouverture de rééquilibrer le rapport de force en Libye et tenter de pousser Rome vers des relations équidistantes entre les différents protagonistes de la crise libyenne. Haftar et Minitti se connaissent très bien et s’étaient déjà rencontrés à Benghazi au début du mois.

Avant de quitter Rome, l’homme fort de Tobrouk, et commandant en chef des forces libyennes (non reconnu par la communauté internationale) s’est entretenu en tête-à-tête avec les hauts responsables de l’AISE, les services secrets extérieurs italiens, pour mettre en place les dispositifs de sécurité nécessaires en vue de sécuriser les installations pétrochimiques du géant italien ENI, par l’envoi probable d’unités d’élite de l’armée italienne, ancienne puissance coloniale.

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