La France a pré-commandé «de quoi vacciner 100 millions de personnes» contre le COVID-19

La France mettra en place une stratégie progressive de vaccination contre le coronavirus et disposera de doses en nombre largement suffisant pour couvrir toute la population, a déclaré mercredi Jean Castex.

«Nous avons pré-commandé par le système européen de quoi vacciner 100 millions de personnes», a-t-il déclaré sur RMC et BFM, quand la France compte 67 millions d’habitants.

Dans la course lancée depuis des mois pour sécuriser l’approvisionnement en doses vaccinales, c’est la Commission européenne qui a négocié au nom des Etats membres avec les firmes pharmaceutiques engagées dans la mise au point d’un produit préventif contre le coronavirus.

Les doses seront ensuite réparties entre les Etats membres en fonction de leur population.

L’Agence européenne du médicament (EMA) examine les demandes d’autorisation de mise sur le marché déposées par Pfizer en association avec la firme allemande BioNTech – dont le vaccin vient d’être autorisé au Royaume-Uni – et par Moderna.

Cette autorisation, a dit Jean Castex, est attendue “plutôt dans les jours qui viennent mais plutôt vers la fin décembre que pour le début décembre”.

«Moi, a-t-il ajouté, je ne prendrai jamais le risque de faire vacciner des gens sans avoir l’autorisation de mise sur le marché par les autorités compétentes. Moi, j’attends ce top départ et je me prépare à savoir d’emblée qui nous allons vacciner.»

La stratégie vaccinale de la France doit être détaillée jeudi par le Premier ministre et son ministre de la Santé Olivier Véran.

L’exécutif dispose de l’avis rendu en début de semaine par la Haute autorité de santé (HAS), qui a préconisé une campagne de vaccination en plusieurs phases successives, avec une priorité pour les personnes les plus à risque de forme grave et les plus exposées au virus.

Les résidents de l’Ehpad et certains personnels seront prioritaires, a redit Jean Castex.

Emmanuel Macron a annoncé mardi que la première campagne de vaccination serait conduite probablement fin décembre-début janvier sur les publics «les plus sensibles» avant une deuxième vague «plus large et grand public» qui s’ouvrira vraisemblablement au printemps.

Il a réaffirmé qu’il ne serait pas question de rendre la vaccination obligatoire.

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