Poursuivant son travail d’explication et de sensibilisation au sujet de la candidature du Maroc d’intégrer la CEDEAO et encouragé par le succès enregistré lors des deux étapes de la tournée africaine respectivement au Sénégal et en Côte d’Ivoire, le Think Tank marocain,l’Institut Amadeus, élargit son champ d’action en direction de l’Afrique anglophone.
Le #Maroc dans l'@ecowas_cedeao , l'Institut Amadeus poursuit le débat le 15 mai à #Accra, en partenariat avec la @CGEM_MA et le Think Tank ghanéen Imani. #Morocco_In_ECOWAS https://t.co/gQeYeJERW2 pic.twitter.com/pRWZVK72kM
— Institut Amadeus (@InstitutAmadeus) May 9, 2018
C’est à ce titre qu’il organise dans la capitale ghanéenne Accra, une troisième conférence sous le thème : « Adhésion du Maroc à la CEDEAO : Vers un renforcement de la communauté Ouest Africaine», le mardi 15 mai courant, en partenariat avec la Confédération Générale des Entreprises du Maroc (CGEM) et le Think Tank ghanéen IMANI, l'un des 5 centres de réflexions les plus influents du continent et dans le Top 100 à l’échelle mondiale.
Selon le communiqué d’Amadeus, la conférence d’Accra a pour vocation d'écouter les perceptions et les analyses ghanéennes concernant l'adhésion marocaine.
Il s’agira de définir, ensemble, les moyens à mobiliser et les orientations stratégiques à promouvoir afin de faire de l’adhésion du Maroc le levier d’une émergence ouest-africaine, dans un objectif « gagnant-gagnant » et dans un cadre respectueux à la fois des spécificités nationales de chaque Etat-membre et de l’exemplarité du modèle d’intégration porté par la CEDEAO,souligne Amadeus.
Sans tabou ni complaisance, pour Brahim Fassi Fihri, « Au Ghana, comme dans d’autres Etats-membres, il existe des réticences et des questionnements au sujet de l’adhésion du Maroc, qui sont pour l’essentiel issus d’une méconnaissance de l’approche marocaine dans la région, construite autour des notions de respect mutuel et de relations équilibrées prônées par Sa Majesté le Roi Mohammed VI. Nous discuterons à Accra de l’ensemble de ces questions, dans un esprit serein et positif. ».
Même son de cloche côté ghanéen. Le site Ghana news a écrit le 11 mai que Le Maroc a officiellement exprimé sa volonté de rejoindre la CEDEAO en tant que membre à part entière en février 2017; cependant, l'absence de débat a été remarquée au Maroc ainsi que dans les pays de la CEDEAO. Afin de renforcer la confiance entre les gouvernements et les peuples, l'Institut Amadeus vise à offrir une plate-forme de débat à toutes les parties pour présenter leurs propres perspectives.
"La conférence d'Accra ne devrait pas approuver la candidature du Maroc sans poser des questions critiques sur les défis et opportunités politiques et économiques auxquels les Etats membres de la CEDEAO doivent faire face", a commenté Franklin Cudjoe, Président d'IMANI.
L'objectif de cette conférence est en effet d'écouter les perceptions et les analyses ghanéennes concernant l'adhésion du Maroc. Les conférenciers sont invités à partager leurs points de vue sur la façon dont ce processus peut être mis en œuvre sans perturber la synergie intégrationniste ouest-africaine, mais plutôt en explorant comment renforcer cette communauté régionale exemplaire avec la meilleure approche «gagnant-gagnant».
For its 3rd chapter of the #MoroccoECOWAS dialogue and debate taking place in #Accra on May 15th, we are honoured to partner with IMANI @ImaniAfr ranked among the top 5 most influential think tanks in sub-Saharan #Africa #Ghana #Morocco https://t.co/aAIfQOUY54
— Institut Amadeus (@InstitutAmadeus) May 11, 2018
La conférence d'Accra réunira plus de 50 éminents conférenciers, notamment des opérateurs économiques, des décideurs politiques, des experts et des leaders de la société civile venant du Maroc et du Ghana, mais aussi du Sénégal, de Côte d'Ivoire, du Liberia et de Sierra Leone. Tout au long de la journée, quatre ateliers seront organisés sous la «règle de Chatham House» ( C’est une règle utilisée pour réglementer la confidentialité des informations échangées lors d'une réunion « Quand une réunion, ou l'une de ses parties, se déroule sous la règle de Chatham House, les participants sont libres d'utiliser les informations collectées à cette occasion, mais ils ne doivent révéler ni l'identité, ni l'affiliation des personnes à l'origine de ces informations, de même qu'ils ne doivent pas révéler .) pour s'assurer que toutes les parties puissent exprimer librement leurs opinions.
Reste à signaler que le1.ma sera présent à Accra pour assurer la couverture de cet événement.