Coronavirus a semé la panique au sein de l’état-major de l’armée algérienne. Le décès d'un adjudant et la contamination d'un capitaine, tous deux opérant au sein de la Direction de la Documentation et de la Sécurité Extérieure, fait craindre à l'ANP le scénario iranien. Le COVID-19 a en effet fait des ravages au sein du gouvernement de Téhéran et du corps des Gardiens de la révolution, décimant la chaîne de commandement de la république islamique.
Au moins deux cas de Coronavirus, dont un décès, ont été confirmés au sein des services de renseignement algériens. Il s'agirait d'agents opérant au sein de la Direction de la Documentation et de la Sécurité Extérieure - DGDSE - qui étaient en stage de perfectionnement en Arabie Saoudite, rapporte en exclusivité Maghreb Intelligence.
Avant sa mort, l’adjudant qui a succombé au virus aurait été en contact étroit avec des dizaines de ses collègues, précise la même source.
La gravité de cette situation a semé la panique entre les cadres de la Direction Générale de la Sécurité Intérieure (DGSI) qui revenaient d'une autre mission d'Arabie Saoudite. Ils auraient tous subis des tests de dépistage du Coronavirus, à l’hôpital militaire d’Aïn Naadja.
Face à la pandémie, l'Etat major de l'Armée nationale algérienne présente une grande faiblesse : l’âge avancé de ses généraux les plus influents. Ils se seraient d'ailleurs tous mis en quarantaine, non officielle, limitant les contacts entre eux et entre le reste du personnel militaire, précise Maghreb Intelligence.