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Le Roi Mohammed VI opère une rupture décisive dans la gouvernance du secteur de la santé avec des nominations clés

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Après avoir conduit la réforme du pouvoir judiciaire en 2021, le Roi Mohammed VI marque une nouvelle étape décisive, actée lors du Conseil des ministres de ce vendredi : une rupture dans la régulation et la gouvernance de la santé publique. Le Souverain amorce une refonte ambitieuse du ministère de la Santé, incarnée par des nominations stratégiques telles que Mustapha Aboumaarouf à la présidence de la Haute Autorité de Santé, Samir Ahid à la tête de l’Agence marocaine du médicament, et Kamal Doghmi à la direction de l’Agence du sang. Ces désignations s’inscrivent dans un contexte de transformation profonde du système de santé marocain, initiée en réponse à la pandémie de COVID-19 et soutenue par la généralisation de la couverture sanitaire universelle.

Le 27 septembre dernier, la chambre criminelle de la Cour d’Appel de Casablanca a prononcé son verdict dans l’affaire de détournements liés aux marchés publics du ministère de la Santé. 28 personnes, incluant des cadres du ministère dirigé par Khalid Ait Taleb ainsi que des fournisseurs, ont été condamnés à des peines allant d’un an à huit ans de prison. Le total des amendes cumulées que les condamnés devraient passés s’élèvent à 6 831 000 dirhams.

Ces récentes condamnations de hauts responsables du ministère de la Santé, impliqués dans des malversations liées aux marchés publics, mettent en lumière une crise profonde de gouvernance au sein de ce ministère. Ces dysfonctionnements ont en partie motivé les récentes nominations à des postes clés, conçues comme une réponse stratégique pour restaurer la crédibilité et l’efficacité du ministère, tout en amorçant une refonte indispensable du secteur.

Plusieurs faits marquants illustrent la transformation audacieuse initiée par le Roi Mohammed VI, animée par sa volonté inébranlable de moderniser le système de santé et de garantir un accès équitable aux soins pour l’ensemble des citoyens :

1. Réformes institutionnelles profondes :

Les récentes nominations dans le secteur de la santé, comme la désignation de responsables à la tête de la Haute Autorité de Santé, de l’Agence marocaine du médicament et des produits de santé et de l’Agence marocaine du sang et de ses dérivés, montrent une volonté de créer des institutions autonomes et spécialisées pour une gestion plus efficace et transparente. Ces entités viennent pallier les lacunes du système précédent, souvent trop centralisé et peu transparent, en offrant des mécanismes de régulation et de contrôle plus rigoureux.

2. Extension de la couverture sanitaire universelle :

L’une des initiatives phares de la gouvernance sous le règne du Roi Mohammed VI est la généralisation de la couverture sanitaire universelle, annoncée comme un objectif prioritaire. Cette réforme vise à garantir l’accès aux soins pour l’ensemble des citoyens marocains, et représente un jalon historique pour le système de santé. Elle s’inscrit dans une vision plus large de justice sociale et d’inclusion des couches les plus vulnérables, en réduisant les inégalités d’accès aux services de santé.

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3. Renforcement des infrastructures de santé :

Depuis quelques années, le Maroc a vu la construction de nouveaux hôpitaux, la modernisation des infrastructures existantes et l’acquisition d’équipements médicaux de pointe. Ces efforts s’inscrivent dans une dynamique visant à améliorer la qualité des soins et à offrir des services de santé plus efficaces et plus accessibles, en particulier dans les zones rurales et défavorisées.

4. Gestion de la crise sanitaire :

La gestion de la pandémie de COVID-19 sous la direction du Roi a également marqué un tournant dans la gouvernance du système de santé marocain. Le lancement de la campagne de vaccination, qui a permis au Maroc d’être l’un des pays africains les plus avancés en la matière, est une illustration claire de la capacité de l’État à répondre de manière proactive aux crises sanitaires, tout en mobilisant des ressources nationales et internationales.

5. Lutte contre la corruption :

Les récents scandales de corruption, notamment ceux liés aux marchés publics du ministère de la Santé, et les condamnations qui ont suivi, montrent que la lutte contre la malversation au sein du secteur est une priorité. La refonte de la gouvernance, avec des nominations stratégiques et des efforts pour renforcer la transparence, contribue à instaurer un climat de responsabilité et de rigueur dans la gestion des affaires publiques, en réponse aux attentes populaires de probité.

6. Approche intégrée et durable :

Le Roi Mohammed VI a également impulsé une vision intégrée pour le secteur de la santé, en l’articulant avec d’autres politiques publiques telles que la protection sociale, l’amélioration des conditions de vie et le développement régional. Cette approche durable vise à transformer en profondeur le secteur, en le rendant plus inclusif, plus efficient et plus résilient face aux défis à venir.

7. Leadership royal dans la coordination des efforts internationaux :

Le Roi a renforcé le rôle du Maroc dans la coopération Sud-Sud, notamment en matière de santé. Des partenariats stratégiques avec des pays africains et d’autres acteurs internationaux ont été noués pour renforcer les capacités du système de santé marocain, à travers l’échange de connaissances, de ressources et de technologies.

Le Roi Mohammed VI, architecte d’une transformation du système de santé marocain

Le Roi Mohammed VI est sans conteste l’architecte d’une transformation ambitieuse du système de santé marocain. Les réformes structurelles, la modernisation des infrastructures et la lutte contre la corruption témoignent d’une volonté de changement profond.

Si l’on peut parler d’une évolution marquée vers une meilleure gouvernance, une plus grande transparence et une offre de santé de plus en plus accessible, l’idée de «révolution» dans le secteur de la santé nécessite encore des avancées supplémentaires. Certes, le Roi Mohammed VI a posé les bases de cette transformation en impulsant des réformes structurelles et lourdes. Cependant, la réussite rapide et complète de ce chantier repose désormais entre les mains des responsables marocains, des médecins, des entrepreneurs et des élus. Ils sont appelés à prendre le relais pour faire fructifier cette dynamique en favorisant une efficacité accrue des services de santé, en réduisant les inégalités territoriales et en optimisant les ressources humaines.

La balle est désormais dans leur camp pour transformer la vision royale en une véritable révolution du système de santé public, capable de répondre aux besoins de tous les citoyens, dans les régions urbaines comme rurales. Leur engagement, leur créativité et leur sens de l’initiative seront décisifs pour concrétiser cet élan et inscrire le Maroc dans une trajectoire d’excellence sanitaire durable.

Nawfal Laarabi

Intelligence analyst. Reputation and influence Strategist
20 années d’expérience professionnelle au Maroc / Spécialisé dans l’accompagnement des organisations dans la mise en place de stratégies de communication d’influence.

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