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Sahara Marocain – Le1

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  • Un conseil ministériel présidé par Netanyahu discutera ce dimanche de la déclaration tripartite fixant les termes de la reprise des relations diplomatiques entre Rabat et Tel-Aviv.
  • Compte tenu de l’importance de la déclaration commune, le ministère des Affaires étrangères israélien approuve la soumission de la déclaration conjointe à la Knesset pour approbation.
  • Le ministère de la Justice a confirmé également que rien n’empêchait de soumettre la déclaration conjointe à la Knesset pour approbation.
  • Le texte sujet d’approbation contient bien la reconnaissance des États-Unis de la souveraineté du Maroc sur «l’ensemble du Sahara occidental» et son soutien à la proposition «sérieuse, crédible et réaliste d’autonomie du Maroc comme seule base, pour une solution juste et durable au conflit du Sahara Occidental».
  • Il mentionne également «la position ferme du Royaume du Maroc à l’égard de la question palestinienne» ainsi que son importance.
  • La note explicative en annexe de l’ordre du jour révèle qu’il y a eu un différend concernant la réouverture des bureaux de communication à Tel-Aviv et Rabat.
  • Le conseiller juridique du gouvernement précise que la Déclaration commune sur l’établissement de relations diplomatiques, de paix et d’amitié avec le Royaume du Maroc «est une déclaration historique d’une grande importance politique».
  • En vue de l’urgence de la décision, le conseiller juridique souligne l’importance de l’achèvement les procédures de ratification avant fin janvier 2021.
  • Le Procureur général du Ministère des affaires étrangères et le Département du droit international des conseils et de la législation du ministère de la Justice affirment «qu’il n’existe aucun obstacle juridique à l’approbation de la résolution proposée».

Le bureau du premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a publié samedi sur le site du gouvernement l’ordre du jour du Conseil ministériel No40, via Zoom, du dimanche 24.01.2021 dans lequel figure l’approbation de la déclaration conjointe signée le 22 décembre à Rabat par Israël, les États-Unis et le Maroc.

Le document de neuf pages et constitué de l’annonce de l’ordre du jour, d’une note explicative ainsi que du scan de la déclarations tripartite signée devant le roi Mohammed VI en anglais et en hébreu.

La note explicative révèle que le gouvernement israélien n’a émit aucune objection juridique, politique ou budgétaire de cette déclaration, tout en soulignant l’urgence de sa ratification avant fin janvier 2021. Le seul point qui n’a pas été traité par les médias jusqu’à aujourd’hui, c’est l’existence de différend sur le point relatif à l’ouverture des bureaux de liaison. D’ailleurs, la note explicative ne donne aucun détail.

La déclaration qui sera très probablement approuvée ce dimanche par le Conseil ministériel sera présentée dans un deuxième temps pour approbation par la Knesset, le parlement monocaméral d’Israël.

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Dans les coulisses :

Il a fallu quatre jours après l’investiture de Joe Biden pour qu’il ait eu le premier contact officiel entre la Maison Blanche Biden et le bureau du Premier ministre israélien.

Pendant la transition, l’équipe de Biden s’est abstenue de parler aux gouvernements étrangers.

En effet, le conseiller américain à la sécurité nationale Jake Sullivan s’est entretenu au téléphone ce samedi avec son homologue israélien Meir Ben Shabbat. Les deux responsables ont évoqué entre autres, le dossier iranien et les accords de paix entre Israël et les pays arabes.

Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu ne cache pas sa préoccupation par l’objectif déclaré du président Biden d’essayer de reprendre l’accord nucléaire avec l’Iran. Une telle décision pourrait entraîner des tensions entre l’administration Biden et le gouvernement israélien, malgré une forme de prudence du secrétaire d’État «désigné» Tony Blinken qui avait souligné lors de son audience par le Sénat américain que les États-Unis consulteront Israël et les États du Golfe avant de prendre des décisions.

Driving the news :

Deux évènements importants en relation avec le dossier de la normalisation entre le Maroc et Israël ont survenu samedi:

  1. Conseil national du PJD avec un seul ordre du jour : Normalisation avec Israël

La tenue du Conseil national du Parti de la justice et du développement, PJD, parti islamique qui dirige le gouvernement marocain. Un conseil provoqué par la jeunesse du parti qui accuse son secrétaire général et Chef de Gouvernement de traitrise après sa signature de la déclaration conjointe annonçant la reprise des relations diplomatique entre Rabat et Tel-Aviv.

Les leaders du PJD ont tenu un discours ambigu, laissant croire que Saad Eddine El Otmani avait ratifié la déclaration de la normalisation avec Israël, non par conviction mais par devoir de Chef de gouvernement. «Ce n’est pas le Chef du parti qui avait signé mais le Chef de gouvernement» a-t-il laissé entendre.

Driss El Azami, membre du bureau politique du PJD, maire de la ville Fès, et dernier soutien de l’ancien Secrétaire Générale du Parti et ancien Chef de Gouvernement, Abdelilah Benkirane, a été encore plus ambigu en soulignant sa fierté de cette «victoire stratégique, décisive et historique du Maroc» et en affirmant son soutien inconditionnel et son appui ferme à la lutte et à la lutte de l’héroïque peuple palestinien contre «l’ennemi , l’occupant, le brut.». Un double discours qui caractérise l’ADN de ce parti dont le discours religieux n’a été que marketing et propagande.

  1. Manœuvres algériennes et fake news

La propagande algéro-polisarienne tente vainement de montrer une «zone de guerre», à travers des fake news, des «communiqués de guerre», des dépêches et des reportages quotidiens sur des «accrochages imaginaires».

Dans la soirée du samedi, le front séparatiste déboutée par la position de l’administration Trump, a fait publier un communiqué annonçant une attaque militaire contre le passage douanier de Guergarate situé entre le Maroc et la Mauritanie.

Rabat a réagit à cette communication en affirmant que malgré les harcèlements sans incidents des milices du «Polisario», la situation à Guerguarate était calme et normale, et que le trafic routier entre le Maroc et la Mauritanie, et au-delà vers l’Afrique subsaharienne, «n’est aucunement perturbé».

L’Algérie, qui vit une vacance de pouvoir enfant jour après jour le pays dans l’incertitude, tente tant bien que mal de faire pression sur la nouvelle administration américaine en créant une situation de crise armée.

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Dans une lettre accompagnant le texte de la Proclamation américaine, l’ambassadrice, Représentante permanente des Etats-Unis auprès des Nations-Unies, Kelly Craft, précise que le 10 décembre 2020, par cette Proclamation, le Président Donald J. Trump a reconnu que «l’intégralité du territoire du Sahara occidental fait partie du Royaume du Maroc».

Dans cette lettre, adressée au président du Conseil de sécurité et dont copie avait été aussi envoyée au Secrétaire général de l’ONU, Mme Craft souligne que la Proclamation américaine affirme que la proposition marocaine d’autonomie est «le seul fondement d’une solution juste et durable au différend portant sur le territoire du Sahara occidental».

En effet, la Proclamation réaffirme le soutien des Etats-Unis à «la proposition d’autonomie sérieuse, crédible et réaliste du Maroc comme seule base pour une solution juste et durable au différend sur le territoire du Sahara Occidental».

«Les États-Unis estiment qu’un Etat sahraoui indépendant n’est pas une option réaliste pour résoudre le conflit et qu’une véritable autonomie sous souveraineté marocaine est la seule solution possible», lit-on dans ce document historique.

«Nous exhortons les parties à engager des discussions sans délai, en utilisant le plan d’autonomie du Maroc comme seul cadre pour négocier une solution mutuellement acceptable», souligne encore la Proclamation américaine.

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«Pour faciliter la réalisation de cet objectif, les États-Unis encourageront le développement économique et social avec le Maroc, notamment sur le territoire du Sahara occidental et, à cette fin, ouvriront un consulat sur le territoire du Sahara occidental, à Dakhla, afin de promouvoir les perspectives économiques et commerciales pour la région», ajoute-t-on.

La publication de la lettre de l’ambassadrice américaine intervient au lendemain de la tenue de la Conférence ministérielle de soutien à l’Initiative d’autonomie sous la souveraineté du Maroc, qui a été présidée par le ministre des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger, Nasser Bourita, et le Secrétaire d’État adjoint US en charge des questions du Proche-Orient et de l’Afrique du Nord, David Schenker, avec la participation de 40 pays dont 27 au niveau ministériel.

Cette conférence a été l’occasion pour la communauté internationale d’exprimer, une fois de plus, son soutien fort et franc à l’initiative marocaine d’autonomie pour mettre fin au différend artificiel autour du Sahara marocain.

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Le 10 décembre dernier à l’issue d’un entretien téléphonique entre Donald Trump et le Roi Mohammed VI, le Président américain a annoncé la décision historique des Etats-Unis de reconnaître la souveraineté pleine et entière du Royaume sur son Sahara, matérialisée par l’ouverture d’un consulat américain à Dakhla.

Pour affirmer sa détermination et son engagement, l’administration américaine, par le biais de son département d’État, annonce le mercredi 24 décembre le démarrage du processus d’ouverture du consulat US à la ville de Dakhla situé au cœur du Sahara Marocain.

Pleased to announce the beginning of the process to establish a U.S. consulate in Western Sahara, and the inauguration of a virtual presence post effective immediately! We look forward to promoting economic and social development, and to engage the people of this region.

— Secretary Pompeo (@SecPompeo) December 24, 2020

«Conformément à la proclamation du président Trump sur la reconnaissance de la souveraineté du Royaume du Maroc sur le Sahara, le département d’État annonce qu’il a entamé le processus de création d’un consulat américain dans la région», a indiqué le Secrétaire d’Etat américain, Pompeo dans un communiqué.

«Avec effet immédiat, nous inaugurons un poste de présence virtuelle», a affirmé le chef de la diplomatie américaine, notant que ce poste, qui sera axé sur la promotion du développement économique et social, sera bientôt suivi d’un consulat pleinement opérationnel.

Ce poste de présence virtuelle sera géré par l’ambassade des États-Unis à Rabat, a-t-il précisé.

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Mike Pompeo a, d’autre part, souligné que les États-Unis attendent avec intérêt cet engagement accru et continueront à soutenir les négociations politiques pour résoudre les problèmes entre le Maroc et le polisario dans le cadre du plan marocain d’autonomie.

Réagissant à l’annonce de Mike Pompeo, le représentant spécial pour les relations internationales de Trump, Avi Berkowitz et qui a fait partie de la délégation américano-israélienne reçue par le Roi Mohammed VI a écrit sur Twitter : «Ravi pour l’ouverture prochaine du bureau du consulat à Dakhla au Maroc. Notre voyage au Maroc a été un moment important dans les relations américano-marocaines ».

https://twitter.com/aviberkow45/status/1342483098710269954 Diplomatie Royale/Sahara Marocain laftit-5298623

Cette fin d’année 2020 a constitué un tournant historique dans le dossier du Sahara, un conflit post-colonial qui n’a que trop duré. La reconnaissance des États-Unis de la souveraineté du Maroc sur l’ensemble du Sahara marocain, leur décision d’ouvrir un consulat dans la ville de Dakhla afin de contribuer au soutien aux chantiers d’investissement et de développement dans la région et la signature d’accords portant sur plus de 3 milliards USD avec l’Agence Américaine de Financement pour le Développement, DFC, sont autant d’évènements historiques qui dessinent un avenir durable de développement et de paix pour les populations du Sahara.

Cette décision n’aurait pas pu avoir lieu si la communauté internationale, les partenaires du royaume et les populations elles-mêmes n’avaient pas perçu le sérieux et l’engagement du Maroc dans la mise en œuvre d’une vision réaliste et globale pour les provinces du Sud. Ce sont pas moins de 77 milliards de dirhams qui ont été alloués à la mise en œuvre du plan de développement de la région du Sud, préparé par le CESE et validé par le roi Mohammed VI en 2015.

Ainsi, grâce à l’implication du souverain, des élus locaux et le suivi au jour le jour du ministère de l’Intérieur, en 5 ans, la région a connu une transformation très importante.

C’est dans ce contexte, qu’Abdelouafi Lafit, Ministre de l’Intérieur, accompagné de son ministre délégué, Noureddine Boutayeb, a tenu, au lendemain de la visite de la délégation américano-israélienne, d’organiser une réunion à distance avec les walis, gouverneurs et présidents des conseils élus des régions de Laâyoune-Sakia El Hamra, Dakhla-Oued Eddahab et Guelmim-Oued Noun.

«Cette réunion a été consacrée aux récents développements de la question de l’intégrité territoriale du Royaume, notamment la décision historique des États-Unis d’Amérique de reconnaître la souveraineté du Maroc sur l’ensemble du Sahara marocain, et leur décision d’ouvrir un consulat dans la ville de Dakhla afin de contribuer au soutien aux chantiers d’investissement et de développement dans la région», indique un communiqué du ministère de l’Intérieur.

M. Laftit a saisi cette occasion pour examiner le bilan des chantiers prévus dans le nouveau modèle de développement des Provinces du Sud.

A cet égard, le communiqué fait savoir que le budget des projets réalisés ou en cours de réalisation s’élève à 60 milliards de dirhams, soit environ 80% du budget total alloué à ce programme de développement.

Le ministère de l’Intérieur a insisté par ailleurs, qu’en dépit des contraintes de la conjoncture, il est primordial d’aborder la nouvelle réalité avec une approche nouvelle basée sur le développement global comme priorité stratégique, dans l’objectif d’habiliter la région pour abriter la deuxième génération de projets de développement.

«L’État est déterminé à aller de l’avant dans la mise en œuvre d’un modèle de développement prometteur à travers le programme de développement des Provinces du Sud du Royaume 2016-2021, devenu une réalité tangible que reflète l’état d’avancement de la réalisation des projets.», souligne le communiqué

Satisfaction et haute sollicitude du roi Mohammed VI à l’égard des populations des provinces du Sud

Abdelouafi Laftit a fait part, lors de cette réunion, de «la haute sollicitude dont le Roi Mohammed VI, entoure ses fidèles sujets, les populations des Provinces du Sud, qui ont, tout au long de l’Histoire du Maroc, exprimé leur attachement indéfectible au Glorieux Trône Alaouite», ajoute le communiqué.

Le ministre de l’Intérieur a également tenu à saluer chaleureusement les habitants des provinces du Sud et l’ensemble des Chioukhs des tribus, ainsi que tous les élus de ces provinces chères, qui sont restés soudés autour des symboles du Royaume et de son intégrité territoriale, et qui ont souligné, à chaque étape, leur attachement aux constantes du Royaume et à leur patriotisme sincère.

De leur côté, les présidents des conseils élus ont unanimement loué, dans leurs interventions, la« pertinence des choix stratégiques du Royaume du Maroc sous la sage conduite du Roi Mohammed VI» ajoute le communiqué.

Ils ont également fait part de leur volonté de contribuer, chacun de sa position, à la réussite de cette étape selon une nouvelle mentalité à même d’accompagner l’évolution qualitative que connaîtra la région, devenue aujourd’hui une plateforme internationale et un incubateur de la diversité économique et culturelle.

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Hier, fervent activiste contre la reconnaissance de l’Etat d’Israël, aujourd’hui, signataire de la déclaration de normalisation avec ce même pays, Saad Eddine El Otmani est la preuve qu’une page de l’Histoire est entrain de se tourner et que «les opportunités de stabilité et de prospérité qui ne viennent que de la paix, ne fait qu’accélérer l’effondrement des vieux préjugés», comme l’a affirmé si bien Jared Kushner dans les colonnes de L’observateur du Maroc.

Sur quoi s’est engagé Saad Eddine El Otmani ?

Aujourd’hui, une délégation américano-israélienne de haut niveau, présidé par le conseiller Spécial de Donald Trump, s’est déplacée depuis Tel-Aviv en grandes pompes, déployant un dispositif de communication huilée alliant bonne attention, nostalgie et marketing politique. Le côté israélien savait pertinemment que le Maroc était un cas spécial et avait un statut particulier dans le cœur du millions d’israélien d’origine marocaine.

La délégation «de paix» a eu droit à une audience royale, confirmant les déclarations de Jared Kushner dans lesquelles il exprimait sa fierté de son amitié avec le roi Mohammed VI et le contact permanent qu’il avait avec son équipe depuis le Iftar de mai 2019. Une audience qui a été sanctionnée par la signature d’une déclaration conjointe entre le Royaume du Maroc, l’Etat d’Israël et Les États-Unis d’Amérique.

Cette déclaration conjointe, signée devant le Roi par le Chef du Gouvernement, Saad Eddine El Otmani, le Conseiller principal du Président des États-Unis d’Amérique Jared Kushner et Meir Ben-Shabbat, Conseiller à la Sécurité, s’articule autour des axes suivants :

Engagement tripartite

Les trois pays formalisent dans cette déclaration conjointe les accords annoncés précédemment suite à l’entretien téléphonique entre Mohammed VI et Donald Trump.

C’est écrit noir sur blanc sur ce document : Ladite déclaration tripartie se réfère à «l’entretien téléphonique qui a eu lieu entre le Roi Mohammed VI et le Président Donald Trump, le 10 décembre 2020, ainsi qu’à leurs déclarations historiques respectives publiées le même jour, ainsi que par le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu».

La déclaration Conjointe signée et paraphée par les trois partenaires met aussi en exergue la Proclamation des Etats-Unis portant sur la reconnaissance de la souveraineté du Royaume du Maroc sur le Sahara, tout en stipulant que les « Etats-Unis reconnaissent la souveraineté marocaine sur l’ensemble du territoire du Sahara occidental et réaffirment leur soutien à la proposition d’autonomie sérieuse, crédible et réaliste du Maroc comme seule base pour une solution juste et durable du différend sur le territoire du Sahara occidental ».

Dans ce document, le Royaume du Maroc, les États-Unis d’Amérique et l’État d’Israël conviennent de s’engager à respecter pleinement les dispositions de la présente Déclaration, à les promouvoir et à les défendre et de convenir que chaque partie aura pleinement honoré ses engagements avant fin janvier, et qu’elle aura identifié des actions nouvelles.

Ils conviennent aussi d’œuvrer en conséquence aux niveaux bilatéral, régional et multilatéral.

Washington et Rabat s’impliquent dans le développement économique et social du territoire du Sahara

Les États-Unis s’engage par la présente déclaration d’encourager le développement économique et social avec le Maroc, y compris sur le territoire du Sahara occidental, et, à cette fin, ouvriront un consulat sur le territoire du Sahara occidental, à Dakhla, pour promouvoir les opportunités économiques et commerciales en faveur de la région.

Préservation du statut spécial de la ville sacrée de Jérusalem

Dans la même Déclaration, les trois pays rappellent l’échange de vues qui a eu lieu durant ledit entretien entre le Roi Mohammed VI et le Président Trump à propos de la situation actuelle au Moyen-Orient, au cours duquel «le Roi a réitéré la position cohérente, constante et inchangée du Royaume du Maroc sur la question palestinienne, ainsi que la position exprimée sur l’importance de préserver le statut spécial de la ville sacrée de Jérusalem pour les trois religions monothéistes, pour le Roi, en sa qualité de Président du Comité Al-Qods».

Les trois pays reconnaissent, dans le même document, le rôle historique dont le Maroc s’est toujours acquitté pour le rapprochement des peuples et la promotion de la paix et de la stabilité au Moyen-Orient, et tenant compte des liens particuliers que le Roi entretient avec la communauté juive marocaine vivant au Maroc et partout dans le monde, y compris en Israël.

Relations diplomatiques complètes

Saad Eddine El Otmani, Chef de Gouvernement du Maroc, a approuvé la déclaration qui stipule que les trois parties se disent conscientes que «l’établissement de relations diplomatiques complètes, pacifiques et amicales entre le Maroc et Israël est dans l’intérêt commun des deux pays», et qu’il contribuera à faire avancer la Cause de la paix dans la région, à renforcer la sécurité régionale, à ouvrir de nouvelles opportunités pour l’ensemble de la région.

Le roi Mohammed VI a confirmé l’intention du Royaume du Maroc et de l’Etat d’Israël d’accorder les autorisations de vols directs entre le Maroc et Israël, y compris via les compagnies aériennes israélienne et marocaine , et d’octroyer des droits de survol.

Le souverain a aussi ratifié sa décision «de reprendre sans délai les contacts officiels pleins et entiers entre homologues marocains et israéliens et d’établir des relations diplomatiques complètes, pacifiques et amicales».

Ainsi il sera procédé à la réouverture des bureaux de liaison à Rabat et à Tel-Aviv dans les prochaines deux semaines;

Coopération économique entre le Maroc et Israël

Enfin, la Déclaration Conjointe stipule l’engagement du Maroc et d’Israël de promouvoir une coopération économique bilatérale dynamique et innovante et de poursuivre la coopération dans les domaines :

  • du commerce;
  • de la finance et de l’investissement,
  • en matière d’innovation et de technologie;
  • d’aviation civile;
  • de visas et de services consulaires;
  • de tourisme;
  • d’eau,
  • d’agriculture et de sécurité alimentaire;
  • de développement;
  • d’énergie et de télécommunications;
  • et dans d’autres secteurs qui pourraient être définis d’un commun accord

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Au cours de cette Audience, le Roi Mohammed VI a réitéré sa pleine satisfaction quant aux résultats historiques de l’entretien que le souverain a eu, le 10 décembre 2020, avec Donald Trump, Président des Etats-Unis d’Amérique.

La proclamation présidentielle reconnaissant la marocanité du Sahara, ainsi que les mesures annoncées pour la reprise des mécanismes de coopération avec Israël, constituent des développements majeurs pour le renforcement de la paix et de la stabilité régionale.

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Ces mesures concernent l’autorisation des compagnies aériennes israéliennes pour transporter des membres de la communauté juive marocaine et des touristes israéliens vers le Maroc, la pleine reprise des contacts et des relations diplomatiques et officiels avec Israël au niveau approprié, la promotion d’une coopération économique bilatérale dynamique et innovante, et l’action en vue de la réouverture des bureaux de liaison à Rabat et à Tel Aviv.

Le Roi Mohammed VI a félicité M. Kushner pour le travail substantiel accompli depuis sa visite au Maroc en Mai 2018, et qui a permis de réaliser ce tournant historique en faveur de l’intégrité territoriale du Maroc et ce développement prometteur pour la paix au Moyen Orient.

S’adressant à Meir Ben-Shabbat, le Roi Mohammed VI, a souligné les liens particuliers avec la communauté juive marocaine, et notamment ses membres occupant des postes de responsabilité en Israël.

L’Audience Royale a été l’occasion de réaffirmer que l’ensemble des décisions et mesures annoncées lors de l’entretien téléphonique du 10 décembre entre le Souverain et le Président Donal Trump, seront intégralement appliquées.

Le Roi a réitéré, enfin, la position cohérente, constante et inchangée du Royaume du Maroc sur la question palestinienne, basée sur la solution à deux Etats vivant côte à côte, dans la paix et la sécurité ; les négociations entre les parties palestinienne et israélienne comme seul moyen de parvenir à un règlement global et définitif ; et son attachement en tant que Président du Comité d’Al Qods, à la sauvegarde du caractère musulman de la Ville Sainte.

A l’issue de cette audience une Déclaration Conjointe entre le Royaume du Maroc, les Etats-Unis d’Amérique et l’État d’Israël, a été signée devant Sa Majesté le Roi par le Chef du Gouvernement, Saad Eddine El Otmani, Jared Kushner et Meir Ben-Shabbat.

Ont assisté à cette Audience, Adam Seth Boehler, PDG de la société de financement du développement international des USA, Fouad Ali El Himma, Conseiller du Roi Mohammed VI, et Nasser Bourita, ministre des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger.

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