Le lancement des travaux de la LGV Kénitra-Marrakech par SM le Roi Mohammed VI suscite une large couverture mondiale. De Reuters à Business Insider Africa, la presse internationale salue un projet emblématique de mobilité durable, de leadership continental et de partenariat stratégique. Le Maroc affirme son rang de pionnier africain du transport à grande vitesse.
La presse internationale a largement salué le lancement, jeudi, par le Roi Mohammed VI des travaux de la Ligne à Grande Vitesse (LGV) Kénitra-Marrakech, y voyant une illustration éclatante de la Vision Royale éclairée et une confirmation du rôle de leader du Maroc en Afrique en matière d’infrastructures.
Un projet structurant, reflet d’une ambition continentale
Le site Business Insider Africa rappelle que le Maroc, déjà détenteur du premier et unique réseau LGV en Afrique (“Al Boraq”), double ses ambitions ferroviaires avec ce nouveau projet. Plus qu’une simple modernisation des transports, il s’agit d’un levier stratégique pour renforcer la compétitivité nationale, en favorisant un écosystème industriel à fort impact local.
Daily Finland souligne pour sa part que la LGV incarne la Vision Royale pour une mobilité durable, à faible empreinte carbone, en ligne avec les orientations stratégiques du Royaume en matière de développement durable.
Une dynamique portée par un leadership affirmé
Selon l’agence ECOFIN, cette extension renforce la place du Maroc comme seul pays africain doté d’un réseau LGV opérationnel. Ce projet est également vu comme une vitrine technologique pour les autres pays africains, désireux d’accélérer leur transition vers des infrastructures modernes et durables.
De même, ABC Bourse rappelle que cette LGV prolonge les engagements pris lors de la visite d’État d’Emmanuel Macron au Maroc en octobre 2024, illustrant la coopération stratégique entre Rabat et Paris sur les enjeux d’infrastructure durable et de co-industrialisation.
Des ambitions alignées avec les grands événements mondiaux
Reuters précise que ce projet s’inscrit dans la perspective de la Coupe du Monde 2030, co-organisée par le Maroc, l’Espagne et le Portugal. La future ligne permettra de réduire drastiquement les temps de trajet :
- 2h40 entre Marrakech et Tanger,
- 35 minutes entre Rabat et l’aéroport de Casablanca.
AFP souligne de son côté que Alstom a remporté le marché de 18 nouveaux trains à grande vitesse et rappelle que le contrat avait été évoqué lors de la visite présidentielle française. Le ministre français Laurent Saint-Martin a salué ce projet comme un “moment structurant” du partenariat franco-marocain.
Un chantier d’envergure soutenu par des investissements massifs
L’agence EFE rapporte que l’investissement pour la LGV Kénitra-Marrakech est évalué à 53 milliards de dirhams (hors matériel roulant), inscrit dans un programme ferroviaire national de 96 milliards de dirhams.
La ligne reliera également les aéroports internationaux de Rabat et Casablanca, renforçant ainsi la connectivité intermodale du Royaume.
Une presse arabe unanime sur la portée stratégique du projet
Le journal londonien Al Arab évoque un « saut qualitatif » pour le Maroc, intégrant la LGV dans une stratégie plus large d’accompagnement des mutations socio-économiques.
Le journal bahreïni Akhbar Al Khaleej insiste sur la modernisation du réseau ferroviaire et la création d’un nouvel écosystème industriel, avec notamment l’acquisition de 168 nouveaux trains et un taux d’intégration locale supérieur à 40 %.
Quant au site Emarat News, il met en avant la volonté du Maroc de devenir un hub régional de mobilité intelligente et durable, avec un réseau ferré continental tourné vers l’avenir, au service d’une croissance urbaine et économique durable.