Trois bases de l’armée française dans le nord et l’est du Mali ont été visées par des tirs de roquettes lundi matin en l’espace de quelques heures, des attaques revendiquées par Al Qaïda.
Reuters
Ces tirs n’ont fait aucune victime, a déclaré un porte-parole de l’opération Barkhane.
«Les attaques à la roquette des moudjahidine, en soutien à l’islam et aux musulmans, ont visé les bases de l’armée française infidèle», a déclaré Al Qaïda dans un communiqué diffusé sur Al Sabat, un média affilié.
Les camps, situés à Kidal, Ménaka et Gao ont été touchés par des «tirs indirects», a déclaré le porte-parole de l’armée française Thomas Romiguier.
Seule la base de la Minusma à Kidal a subi des dommages, a-t-il ajouté. Cette base de la mission des Nations unies au Mali est située à proximité du camp français. L’Onu a condamné l’attaque.
Le maire de Ménaka, Nanout Kotia, a dit avoir entendu des explosions en provenance de la base militaire, située en dehors de la ville, sans pouvoir donner plus d’informations.
A Gao, un témoin a déclaré que plusieurs roquettes avaient été tirées en direction de la base françaises vers 05h30 (GMT).
L’armée française a tué le chef militaire de la branche sahélienne d’Al Qaïda, le Malien Bah ag Moussa, au cours d’une opération aéroportée le 10 novembre dernier.
Plus de 5.100 militaires français sont déployés au Sahel dans le cadre de l’opération Barkhane.