Le Conseil de sécurité a tranché : en renouvelant le mandat de la MINURSO et en réaffirmant l’initiative marocaine d’autonomie, Washington et Paris se rangent fermement aux côtés du Maroc dans le dossier du Sahara. Face à ce soutien international grandissant, l’Algérie voit ses tentatives d’amendement échouer, accentuant son isolement diplomatique et la prééminence de la solution marocaine.
Au Conseil de sécurité des Nations Unies, les États-Unis, la France et la communauté internationale ont réaffirmé, jeudi, leur soutien à l’initiative marocaine d’autonomie pour clore définitivement la question du Sahara, confortant la position du Maroc face aux tentatives d’obstruction de l’Algérie.
Les États-Unis saluent un plan «sérieux, crédible et réaliste»
L’ambassadeur adjoint des États-Unis, Robert Wood, a affirmé le soutien de Washington au plan marocain d’autonomie, le qualifiant de “sérieux, crédible et réaliste” pour résoudre le différend autour du Sahara marocain. Il a insisté sur l’urgence d’un règlement politique qui soit juste et durable, se félicitant du renouvellement du mandat de la MINURSO jusqu’au 31 octobre 2025 dans le cadre de la résolution 2756. Ce soutien consolide la prééminence de l’initiative marocaine, perçue comme la base la plus solide pour parvenir à une solution acceptable pour toutes les parties.
La France défend « le présent et l’avenir » du Sahara dans le cadre de la souveraineté marocaine
Nicolas de Rivière, ambassadeur de France auprès de l’ONU, a de son côté déclaré que “le présent et l’avenir” du Sahara s’inscrivent dans la souveraineté marocaine. Réitérant son soutien clair au plan d’autonomie sous souveraineté marocaine, il a estimé que ce cadre est essentiel pour une solution politique durable. Il a également salué les efforts de développement socio-économique du Maroc dans les provinces du Sud, affirmant que la France accompagnerait cette démarche bénéfique pour les populations locales.
L’Algérie en échec flagrant : un isolement croissant sur la scène internationale
La résolution 2756 représente un revers notable pour la diplomatie algérienne, qui a échoué dans ses tentatives d’amendement. En effet, le Conseil de sécurité a rejeté les propositions d’Alger, qui portaient sur des aspects de droits de l’homme, jugeant ces initiatives secondaires par rapport à l’essentiel du processus politique en cours. Omar Hilale, représentant permanent du Maroc auprès de l’ONU, a salué cette adoption comme un échec flagrant pour l’Algérie, affirmant que ce texte “consacre pour la dix-septième année consécutive la proposition d’autonomie marocaine” et renforce la confiance de la communauté internationale envers cette solution pragmatique.
Cette résolution met en lumière l’obstruction d’Alger, qui refuse depuis trois ans de reprendre les tables rondes, et cite expressément l’Algérie comme partie prenante, accentuant ainsi son implication dans le blocage des négociations. Hilale n’a pas manqué de fustiger la démarche algérienne, qualifiant d’ironique que le régime algérien, connu pour la répression de ses opposants, prétende s’ériger en défenseur des droits de l’homme. Il a décrit cette intervention comme un “show mal scénarisé”, trahissant l’isolement et l’amateurisme d’Alger dans ce dossier.
Une confiance renouvelée envers la diplomatie marocaine
L’adoption de la résolution 2756 marque une avancée stratégique pour le Maroc. Le Conseil de sécurité, qui reste l’instance compétente pour ce dossier, a une fois de plus renforcé la position du Royaume. Omar Hilale a souligné que la diplomatie marocaine avance sereinement, appuyée par le soutien international, dans sa démarche de paix et de dialogue. Face à une diplomatie algérienne en déclin, le Maroc s’affirme comme un acteur de stabilité, consolidant ainsi son rôle et sa vision pour une région maghrébine, africaine et euroméditerranée prospère et pacifique.