L’ex-gouvernement catalan a vu ses pages web, qui représentaient les véritables courroies de transmission des idées et positions politiques de la Generalitat, désactivées par Madrid. Un message d’erreur est visible lorsque l’on tente d’aller sur les pages.
Après la dissolution du parlement régional, la destitution du gouvernement, le limogeage du chef de la police, la limitation de l’étendue de l’autonomie et de la mise sous tutelle par Madrid de l’ensemble de la Catalogne, l’ex-exécutif catalan a décidé de lancer un portail Internet d’exil pour continuer à communiquer avec sa population.
Quel avenir pour Carles Puigdemont si la situation en Catalogne se complique ?
Le président catalan destitué s’est rendu en Belgique pour ouvrir un canal de communication avec les milieux d’influence Belges en vue d’étudier toutes les voies légales possibles en vue d’un éventuel exil.
Cette piste est la très envisageable pour deux raisons : 1) La Belgique est connue historiquement pour être une terre d’accueil ; 2) La Belgique a les moyens d’adopter une position intelligente et neutre. Mais cela risque d’irriter Madrid qui ne lésinera sur aucun moyen pour faire échouer cette possibilité.
Le gouvernement espagnol, par le biais du procureur général de l’Etat, José Manuel Maz, a décidé de poursuivre quelques responsables de la déclaration unilatérale d’indépendance pour rébellion, sédition et malversation de fonds publics, des motifs passibles de lourdes peines de prison. La situation pourrait pousser quelques membres du gouvernement catalan à un exil anticipatif, mais ça refroidirait certainement les ardeurs du gouvernement belge à vouloir accepter les leaders catalans sur son sol, pour ainsi éviter une confrontation juridico-diplomatique directe avec l’Espagne.
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