Intel obtient l’accord des autorités américaines pour continuer à fournir Huawei

Intel Corp a obtenu l’accord des autorités américaines pour continuer à fournir certains produits, dont des puces et des semi-conducteurs, à Huawei Technologies, a annoncé mardi un porte-parole de la société.

Avec Reuters

Alors que leurs relations avec la Chine sont au plus bas, les États -Unis poussent les gouvernements du monde entier à évincer Huawei, arguant que le géant chinois des télécommunications transmettrait des données confidentielles au gouvernement chinois à des fins d’espionnage.

Ainsi, depuis le 15 septembre, de nouvelles restrictions empêchent les entreprises américaines de traiter librement avec Huawei.

Cependant selon Reuters, Intel a reçu le feu vert du gouvernement fédéral des États-Unis pour continuer à fournir certains composants à Huawei Technologies.

L'autre fabricant américain de semi-conducteurs, AMD aurait également obtenu une licence pour fournir Huawei, ce qui pourrait permettre à la marque chinoise de survivre face aux sanctions américaines.

D'autres fabricants tels que Macronix, Micron et SK Hynix ont récemment rejoint Qualcomm, SMIC et Samsung pour demander aux États-Unis l’autorisation de vendre certains composants à Huawei.

Cela pourrait permettre de sauver les smartphones Huawei, qui n’était pour l’instant pas à plaindre au niveau de ses ventes. Après avoir dépassé Apple en début d’année, le fabricant chinois a réussi à passer devant Samsung au deuxième trimestre grâce à ses ventes en Chine. Malgré les sanctions, Huawei est pour l’instant le fabricant qui vend le plus de smartphones au niveau mondial. Cependant, la marque perd beaucoup de terrain en France et est remplacée par Xiaomi.

Si Huawei peut de nouveau produire des smartphones, ceux-ci pourront être équipés d’Harmony OS 2.0, le concurrent d’Android qui arrivera sur ses téléphones en 2021. Harmony OS est le premier système d’exploitation qui est vraiment conçu pour être utilisé sur toutes sortes d’appareils.

Huawei, fondée par l’ancien officier de l’armée chinoise Ren Zhengfei en 1987, nie tout espionnage pour le compte de Pékin et affirme que les États-Unis tentent de ternir sa réputation à cause du retards pris dans le développement de la 5G par les entreprises européennes et américaines.

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