La compétition de tir au pistolet à air comprimé 10 mètres des Jeux Olympiques de Paris est devenue un véritable phénomène sur les réseaux sociaux, grâce à deux olympiens remarquables, le Turc Yusuf Dikec et la Sud-Coréenne Kim Ye-ji, qui ont captivé l’imagination du public non seulement par leur habileté au tir, mais aussi par leur allure distinctive.
Yusuf Dikec : un Hit Man au style décontracté
Yusuf Dikec, vétéran de 51 ans, a ébloui les spectateurs lors de l’épreuve de pistolet à air comprimé 10 mètres en équipe mixte. Dikec, qui a décroché la médaille d’argent avec un score impressionnant de 582 points aux côtés de sa partenaire Sevval Ilayda Tarhan, s’est démarqué par son style peu conventionnel. Contrairement à la majorité des tireurs qui s’équipent de lunettes spécialisées et de casques antibruit, Dikec a opté pour une paire de lunettes noires ordinaires et son maillot blanc de l’équipe nationale turque.
Mais ce qui a vraiment fait sensation, c’est son attitude décontractée : il a tiré avec sa main gauche nonchalamment glissée dans sa poche, un geste qui lui a valu le surnom d’« assassin » sur les réseaux sociaux. Cette comparaison flatteuse a été renforcée par son style serein et efficace, rappelant aux fans le personnage culte de John Wick, le tueur à gages impassible du cinéma.
Kim Yeji : une touche « Matrix » sur le champ de tir
De l’autre côté du spectre, Kim Yeji, âgée de 31 ans, a également fait sensation, mais pour des raisons différentes. Avec son allure de personnage de Manga, elle a attiré l’attention lors de l’épreuve individuelle de pistolet à air comprimé 10 mètres, où elle a remporté la médaille d’argent avec un score de 241,3 points. Arborant une casquette blanche et une veste noire, Kim a adopté une posture unique, légèrement inclinée en arrière, une main sur la hanche et l’autre tenant son pistolet, qui a immédiatement rappelé aux internautes le personnage de « Trinity » dans le film culte « Matrix ».
Les similitudes culturelles entre ces deux tireurs n’ont pas échappé aux observateurs. Tandis que Dikec évoque l’image de John Wick, Kim incarne la grâce et l’élégance futuriste de Trinity. Ironiquement, ces deux personnages emblématiques sont incarnés par le même acteur, Keanu Reeves, créant ainsi une connexion inattendue mais séduisante entre ces deux athlètes.
