L’Arabie saoudite a déclaré mercredi que les attaques contre les infrastructures pétrolières d'Aramco étaient «incontestablement parrainées par l’Iran», ajoutant que ces frappes avaient été lancées du nord du pays et n’avaient donc pas été lancées depuis le territoire yéménite.
«Malgré les efforts de l’Iran pour que cela paraisse ainsi», l’attaque contre Aramco ne vient pas du Yémen, a déclaré Turki al-Maliki, porte-parole du ministère saoudien de la Défense, en marge d'une conférence de presse organisée en début d'après-midi, à Riyadh. Des parties de drones et de missiles récupérées des installations pétrolières et étiquetées comme étant de fabrication iranienne ont été exposées lors de ce briefing. «L'analyse des débris des endroits de l'impact indique que les armes utilisées sont d'origine iranienne» a martelé le responsable saoudien.
Al-Maliki va ensuite montrer une vidéo de surveillance en la présentant comme étant l'enregistrement des drones se déplaçant du nord au sud. «Nous travaillons actuellement pour partager les informations que nous avons pu avoir en exploitant les puces retrouvées dans les débris, avec les experts des Nations Unies», a-t-il déclaré.
⚡️ 🎥 Urgent - Le ministère de la Défense saoudien a présenté à la presse internationale des «preuves matérielles» (débris de drone et missiles cruise iraniens) qui confirmerait l'implication de l'Iran dans les attaques contre les installations de @Saudi_Aramco. pic.twitter.com/R9AfqeOBYh
— Le1 🌍 (@le1info) September 18, 2019
Juste avant la conférence de presse, le président Donald Trump a déclaré qu'il avait décidé de renforcer les sanctions imposées par les États-Unis à l'Iran. «Je viens de charger le secrétaire du Trésor d'augmenter considérablement les sanctions contre l'Iran!", A déclaré Trump dans un tweet, sans donner plus de détails.
Plutôt dans la matinée l’Iran a nié toute responsabilité de la dite-attaque.
Avec Bloomberg