«La condamnation à mort des combattants britanniques et marocains est juste» a déclaré, ce lundi, le président de la République populaire de Donetsk (RPD), Denis Pouchiline qui écarte toute possibilité de grâce ou d'échange de prisonniers.
Le chef de la RPD Denis Pushinlin a écarté la possibilité de gracier les trois combattants étrangers du Royaume-Uni et du Maroc ou d'échanger les prisonniers de guerre contre ses soldats.
«Mon opinion est qu'il s'agit d'une punition équitable pour ces personnes qui sont venues tuer des civils pour de l'argent provenant d'autres pays», a déclaré Pushilin durant un point de presse à Mariupol.
«J'ai la possibilité et le droit de gracier ces personnes conformément à notre législation. Mais je ne vois pas de conditions préalables pour opter pour une telle direction en ce moment», a-t-il déclaré à la presse.
Selon la législation de la RPD, les étrangers condamnés ont un mois pour faire appel de la décision.
Il est à rappeler que Brahim Saadoun, un jeune Marocain de 21 ans a été arrêté par l’armée russe le 12 mars dernier, à Volnovakha, dans le Donbass, alors qu’il combattait aux côtés des Ukrainiens. Deux combattants britanniques ont également été arrêtés à Marioupol, en avril : Sean Pinner et Aiden Aslin.
Les trois étrangers enrôlés par l’armée ukrainienne ont été jugés par la République séparatiste de Donetsk et condamnés à la peine capitale par fusillade.