En s’attaquant frontalement au Maroc dans une sortie hasardeuse en faisant feu de tout bois, Abdelkader Messahel a choisi le très mauvais adversaire dans sa fuite en avant, lui l’apparatchik sans loyauté qui cherche à plaire à des milieux du pouvoir algérois en organisant de piètres mises en scènes dont le seul objectif est de dissimuler la grave crise économique et institutionnelle que traverse l’Algérie. Les relations entre Rabat et Alger ne sont pas au beau fixe, certes, mais s’en prendre ainsi aux intérêts supérieurs du Maroc par de viles méthodes démontre que l’establishment algérien est au bord du précipice, broyé par les luttes intestines entre différents clans, civils et militaires, qui n’attendent que la mort de Bouteflika pour aspirer à la magistrature suprême du pays. Entre-temps, le Maroc trace son chemin. Au lieu de la politique du pétrodollar chère à la nomenklatura algéroise, Rabat a choisi celle du Soft Power.
En s’en prenant aux fleurons de l’économie marocaine, Abdelkader Messahel n’a fait qu’exprimer la haine enfouie des responsables algériens vis-à-vis du Maroc et a remis à l’ordre du jour l’éternel complexe d’infériorité de la classe politique algérienne concernant nos choix économiques et politiques.
Sans Sonatrach, que vaudrait la politique extérieure de l’Algérie ? Sans le pétrole et le gaz, qui de l’Occident ou de l’Orient donnerait crédit à un système obsolète et en déliquescence, naguère fier d’être le pays de un million et demi de martyrs ?
En revanche, le Maroc, et historiquement parlant, n’a eu besoin que de son rayonnement civilisationnel, religieux, spirituel, culturel pour s’enraciner dans son environnement géographique continental, régional et mondial.
Et si le royaume ne dispose pas de richesses naturelles comparables à celles de nos voisins, il jouit en revanche d’un système économique moderne et flexible qui lui permet de s’adapter rapidement aux environnements dans lesquels il tente –et réussit généralement- une immersion.
Il est certain que beaucoup de chemin reste à faire et que le royaume aspire, légitimement, à intégrer un jour le G20 à l'instar du Nigéria, de la Turquie et de l'Afrique du Sud. Pour cela, nous avons besoin d'une série de réformes fiscales, judiciaires, financières et comptables en vue d'une réelle compétitivité à l'international et d'assurer la solidité du tissu économique national afin d'attirer davantage de capitaux et d'investisseurs.
Mais aujourd'hui, la capacité des sociétés marocaines à influencer à l’international ainsi que leur diversité, allant de l’informatique, au paiement électronique, aux énergies renouvelables, en passant par les banques, les infrastructures, les assurances, le conseil et l’immobilier, est notoire et a permis à l’écosystème économique marocain de développer tout un savoir-faire matériel et immatériel, des services de haut niveau qui mettent la compétence marocaine à un niveau d’aptitude rarement atteint par un pays au potentiel de développement humain analogue.
Et comme le dit si bien le théoricien américain Joseph Nye, et sommité mondiale en relations internationales, «aujourd’hui, le plus important ce n’est pas notre armée, mais le fait qu’un million et demi d’étrangers viennent chez nous suivre des études, que des millions d’autres souhaitent voir des films américains et adopter l’american way of life. Ceux sur qui nous exerçons une fascination ne nous feront jamais la guerre, au contraire ceux sur qui nous n’exerçons aucun pouvoir attractif peuvent constituer une menace.»
Et c’est exactement ce concept, qui ne s’appuie nullement sur la violence ou sur la force de l’argent, qui permet au Maroc d’avoir une place prépondérante parmi ses pairs en Afrique. Les banques et assurances marocaines, la Royal air maroc, l’OCP, Maroc Telecom, l’ONEE, Managem, HPS, Capital Consulting entre autres champions économiques nationaux représentent justement cette force de frappe typiquement marocaine basée sur le Soft Power plutôt que le Hard Power cher à nos amis algériens.
Les beaux projets marocains et belles success stories en Afrique, qui ne sont pas sans risque ni sans de grands sacrifices, témoignent de cette capacité marocaine à pouvoir s’imposer par le savoir, l’intelligence, la connaissance et, surtout, beaucoup d’humilité et de partage.
Abdellah El Hattach Follow @aelhattach
What about thé truck full of cannabis caught in France last week?
Vous me faites rire,pov esclaves sujets de makhzen…comment expliquer que le gouvernement marocain procède à un prêt crédit à l’Arabie saoudite,d’un milliard de dollars pour payer ses fonctionnaires…et va entamer un autre prêt auprès de l’UE,de 6milliards d’euros pour boucler son budget 2018???Avec une dette de 200milliards de dollars,ue misère qui touche 65% des marocains…mm pourcentage pour les analphabètes…le rapport américain d’il y a 6 mois,parlait de la rebte du cannabis,et le blanchiment d’argent de la drogue via les banques marocaines…pourquoi ne pas avoir rien dit…