Les offres d'aide internationale se sont multipliées après le séisme dévastateur qui a touché la région de Marrakech. Afin de garder à l'esprit qu'un manque de coordination serait contre-productif, les autorités marocaines ont soigneusement évalué les besoins sur le terrain, et ont répondu aux offres de soutien faites par les pays amis que sont l'Espagne, le Qatar, le Royaume-Uni et les Émirats arabes unis, qui ont suggéré de mobiliser un groupe d'équipes de recherche et de sauvetage.
Suite aux directives royales, le ministre de l’Intérieur, Abdelouafi Laftit, a présidé des réunions dans les provinces d’Al Haouz et de Taroudant, avec des gouverneurs des régions touchées par un séisme et d'autres représentants. M. Laftit a évoqué les efforts déployés, notamment par les Forces Armées Royales, pour atténuer les effets du séisme. Il a souligné la mobilisation totale pour fournir de l’aide aux sinistrés et a insisté sur la nécessité d’une coordination et d’une gestion efficientes. Laftit a reconnu l’engagement des citoyens et des services de sécurité face à cette tragédie. Il a également appelé à renforcer la cohésion nationale et à soutenir les efforts des autorités. Le ministre a insisté sur l'importance de la participation active de la population locale pour la réussite des mesures prises.
Le département de M. Laftit indique, dans un bilan provisoire du séisme d'Al Haouz que certaines préfectures et régions du Royaume ont connu le 8 septembre 2023, qu'à 19h30, le nombre de morts s'est stabilisé à 2122, et le nombre de blessés à 2421.
Agressévité de la presse française
La presse française a été particulièrement agressive à l'encontre des autorités marocaines ont suggérant que le Royaume refusait toute aide internationale. Une réthorique que l'ancienne femme de fer de la chaîne national 2M, Samira Sitaïl, a qualifié de «grave» et «d'appel à la rébellion des populations marocaines».
L'attitude haineuse des médias français reflète la dégradation des relations entre le Rabat et l'Élysée. Des rumeurs ont d'ailleurs rapporté le refus du Roi Mohammed VI de prendre au téléphone le président français Emmanuel Macron.
Le grand reporter du Figaro, Georges Malbrunot, a révélé sur X (Ex Twitter), samedi 9 septembre, que le président français aurait tenté d'appeler le Roi Mohammed VI sur son portable. Ce dernier aurait raccroché quand il a vu qui était son interlocuteur.
«Maroc: Le séisme permettra-t-il à Emmanuel Macron, qui s'est dit "bouleversé", de renouer avec le roi, les deux hommes ne se parlant plus. Un diplomate raconte: "le président a essayé de se réconcilier avec Mohammed VI. Il a décidé un matin de l'appeler sur son portable. Le roi est dans son château.
Mais il a raccroché quand il a vu qui était son interlocuteur, poursuit le diplomate français. Emmanuel Macron a réessayé, mais Mohammed VI a une nouvelle fois refusé de prendre le président de la république.» a-t-il écrit.
Ce dimanche, le journaliste récidive et écrit sur la même plateforme : «Maroc-France: C'est un crève coeur la mauvaise relation entre Paris et Rabat, confie un ancien diplomate de haut-rang»
«C'est triste, depuis Giscard, on avait une relation unique avec le Maroc. Comment Emmanuel Macron a-t-il pu croire qu'il allait réussir avec le président algérien?».
«Ne pas s'entendre avec le Maroc, c'est une faute»
Ordonnancement de l'aide Internationale
Lors de la séance de travail présidée par le Roi Mohammed VI au sujet du séisme, le souverain a exprimé les sincères remerciements du Royaume du Maroc aux pays amis et frères qui ont présenté leur solidarité avec le peuple marocain et dont plusieurs ont affirmé leur disposition à lui apporter leur assistance en cette circonstance exceptionnelle.
Depuis, et dans le cadre de l'adoption d'une approche conforme aux normes internationales dans de telles circonstances, les autorités marocaines ont soigneusement évalué les besoins sur le terrain, en gardant à l'esprit qu'un manque de coordination dans de tels cas serait contre-productif, explique un communiqué du ministère de l'Intérieur.
Sur cette base, les autorités marocaines ont répondu, à ce stade précis, aux offres de soutien faites par les pays amis que sont l'Espagne, le Qatar, le Royaume-Uni et les Émirats arabes unis, qui ont suggéré de mobiliser un groupe d'équipes de recherche et de sauvetage, poursuit la même source.
Et en adoptant la même approche de coordination et d'évaluation des besoins liés à cette période critique, ces équipes sont entrées aujourd'hui, dimanche 10 septembre, en contact sur le terrain avec leurs homologues marocains.
Par ailleurs, au fur et à mesure de l'avancement des interventions, l'évaluation des besoins potentiels pourra se développer, conclutle communiqué du ministère de l’intérieur.